Synthèse: le symbolisme et le surréalisme

LE SYMBOLISME ET LE SURRÉALISME

I- Le symbolisme

Depuis toujours, dans notre culture, occidentale et judéo-chrétienne, la tradition du symbole est fortement marquée.

A) utilisation dans différents domaines

1) Dans la religion

-   Le terme « symbole » est souvent utilisé pour illustrer des éléments de l'histoire ou de la doctrine d'une collectivité religieuse.

Ainsi, Au moyen -Age les cathédrales offraient des symboles à déchiffrer ou à méditer dans leurs vitraux, chapiteaux porches ...etc…

2) En philosophie

- Dans la tradition philosophique occidentale un symbole est un élément qui représente autre chose par association d'idée, ou correspondance analogique

3) En littérature

- Dans le domaine littéraire, le mot « symbole » s'apparente au symbole religieux si il est un emblème ou une allégorie de réalités abstraites.

Il s'apparente aussi au sens philosophique de suggestion si il sous entend la révélation par anlogie d'une dimension cachée du réel.

B) Le symbolisme du XIXème siècle

1) Formes et effets

- les figures d'images : développent l'analogie et ses puissances évocatrices

ex : la comparaison, l'allégorie, la métaphore, l'oxymore etc.

-les effets rythmiques ou sonores: capacités suggestives voir impressionnistes

ex : enjambements, rejets et contre rejets ou assonances et allitérations

-l'invention de nouvelles strophes ou de nouveaux mètres

ex : mètres impaires, vers libre ou affranchissement des contraintes de la rime

2) Acteurs du symbolisme

en littérature : Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé ou encore Jean Moréas

En Peinture : Odilon Redon et Gustave Moreau

En Musique : Claude Debussy, Maurice Ravel, Gabriel Fauré et Erik Satie

Au Théâtre : Maeterlinck et Paul Claudel

II- Le surréalisme

A) définition et origine

Le surréalisme est un mouvement artistique apparu en France au lendemain de la Première Guerre mondiale (dès 1919 la revue Littérature,en 1924 Le manifeste du surréalisme de Breton).

 D’un point de vue philosophique, selon Breton, le surréalisme repose «sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d’associations négligées jusqu’à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée».

De ce point de vue le surréalisme est bien dans la continuité du dadaïsme.

Le Dadaïsme est un nouvel état d’esprit,né aussi de la Première Guerre mondiale. Il est pétri de dégoût, de nihilisme, d’anarchisme et d’humour noir, perméable à toutes formes de créations modernes ou marginales du moment (cubisme, expressionnisme, futurisme, dandysme).

Les dadas prônent le néant alors que les réalistes veulent la création.

Pour Breton, il existe une place pour la beauté, la poésie, l’amour et le lyrisme.

La réalité et la surréalité interfèrent sans cesse; le but du surréalisme est de montrer l’unité de ces deux mondes en apparence si opposés pour développer la personnalité humaine.

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