Sujet : un écrivain peut-il, par ses œuvres, contribuer à l’amélioration de la société ?

Les écrivains sont des personnes qui composent des ouvrages littéraires. Ainsi ils créent des œuvres pendant une période donnée et destinée à un public. Depuis le 15ème siècle, ils n’ont pas cessé de rédiger des œuvres, essentiellement en s’inspirant des affaires marquantes de l’histoire. C’est ce que l’on appelle la « littérature engagée ».

Il est donc légitime de se demander si les œuvres d’un écrivain sont un bon moyen d’améliorer la société ?

Il est vrai qu’un bon écrivain arrive à nous faire prendre conscience de nos conditions de vie en société afin de l’améliorer. Cependant, il se peut aussi qu’il rencontre des difficultés à faire passer son message. Mais nous verrons que quel que soit le but, les œuvres ne permettent pas toujours d’améliorer la société.

Dans cette première partie, on va montrer que certaines œuvres littéraires contribuent à une évolution positive de la société. L’écrivain peut dénoncer des inégalités sociales. En effet, dans « Germinal » d’Emile Zola, on révèle la misère des hommes, on décrit leurs conditions de vie insupportables car les hommes travaillaient dans les mines de charbon, dans la poussière et l’obscurité. De même dans « Les Misérables » de Victor Hugo, l’auteur voulait montrer la misère du peuple pendant une période de Révolution et les inégalités entre les riches et les pauvres. Ainsi avec ces œuvres, on peut dire que ces auteurs ont su montrer la détresse des hommes, ce qui a permis de changer leurs conditions de vie dans la société.

De plus, certaines œuvres peuvent toucher les hommes en leur montrant leurs défauts ou leurs qualités. « L’avare » ou « Le bourgeois gentilhomme » sont deux pièces de théâtre de Molière dans lesquelles l’auteur insiste sur les traits de caractères des personnages pour faire prendre conscience aux hommes de la réalité de leur société dans laquelle ils vivent en utilisant l’ironie et le comique. On peut aussi citer les « Fables » de Jean de la Fontaine pour faire passer un message, dans lesquelles il y a généralement une moralité, écrite ou non, qui doit permettre aux lecteurs de tirer une leçon de cette histoire, ce qui peut contribuer à donner un espoir dans le changement positif de la société. On peut donc dire que la littérature sous formes théâtrale ou poétique développe l’esprit critique et la connaissance de soi et des autres.

Mais il semblerait que certaines œuvres engagées ne puissent pas avoir l’impact désiré sur la société. Au 18ème siècle, une œuvre ne pouvait être imprimée sans l’accord du roi. En effet, un livre obtenait « Le privilège du roi » après avoir été contrôlé par un censeur car l’auteur ne devait pas relater des faits contraires à la religion du moment ou à l’ordre public. Sinon l’œuvre pouvait être brulée comme ce fut le cas de certaines œuvres de Voltaire. On peut aussi citer Charles Baudelaire, poète, auteur des « Fleurs du Mal » qui a été censuré et condamné au 19ème siècle pour ne pas avoir respecté la morale religieuse, la morale publique ainsi que les bonnes mœurs.

D’autre part, certaines œuvres littéraires comme les bandes dessinés ou les mangas modernes (ceux de l’après-guerre) n’ont pas pour but de changer la société mais de divertir les lecteurs.

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