Comment le roman, œuvre de fiction, peut-il être efficace dans la dénonciation de la cruauté des hommes envers leurs semblables ? V
Dissertation : Comment le roman, œuvre de fiction, peut-il être efficace dans la dénonciation de la cruauté des hommes envers leurs semblables ? V. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Margo Meunier • 7 Mars 2018 • Dissertation • 682 Mots (3 Pages) • 2 539 Vues
Dissertation : Comment le roman, œuvre de fiction, peut-il être efficace dans la dénonciation de la cruauté des hommes envers leurs semblables ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur vos lectures personnelles, les textes vus en cours ainsi que ceux présents dans le manuel.
Un roman est un moyen pour l’auteur d’exprimer ses convictions ainsi que de dénoncer des faits, grâce à des histoires fictives encrées dans le réel ou des fictions fantastiques... Nous allons étudier ici, en quoi l’efficacité de cette dénonciation peut faire prendre conscience aux lecteurs cette cruauté. En premier lieu, nous allons voir comment les romans arrivent à dénoncer efficacement la cruauté des Hommes envers leurs semblables. Puis en second temps, nous allons montrer comment cette cruauté peut-être montrée avec le rejet de « l’autre » de l’inconnu.
Les romans inspirés de faits réels, relatent des histoires qui se sont réellement passées en y ajoutant des personnages ou éléments fictifs. Elle s’appelait Sarah, de Tatiana de Rosnay fait parti de ces romans, dénonçant la cruauté de l’Homme. La Seconde Guerre Mondiale et ses déportements massifs plus précisément ici. L’histoire est en parallèle avec une fille de 11 ans et Sarah une enfant juive déportée avec sa famille lors de la rafle du Vel’ D’Hiv’. Le fait que ce soit une petite fille de seulement 10 ans traitée comme une vermine à exterminer alors qu’elle est innocente (son seul tord étant sa religion), touche le lecteur qui ouvre encore plus les yeux sur les cruautés de l’Homme.
Nous pouvons aussi faire référence à L’étranger d’Albert Camus, un roman qui dénonce tout au long la passivité de la société face au crime commis par M.Meursault qui lui même n’éprouve aucun remord. La justice se préoccupe plus du fait que M.Meursault n’a pas pleuré lors de l’enterrement de sa mère que de sa cruauté par rapport au meurtre de sang froid dont il est à l’origine.
Bien d’autres romans dénonce la cruauté de l’Homme à travers des moments de l’histoire (La case de l’oncle Tom, Harriet Beecher Stove : dénonce la cruauté des esclavagistes,…), le lecteur y étant plus réceptif car se sont des évènements qu’il connaît, il sait déjà que c’était des actes horribles mais en prends encore plus conscience avec ses fictions tirées du réel.
Des romans fantastiques peuvent dénoncer aussi la cruauté des Hommes envers leurs semblables en créant des personnages tels que Quasimodo (Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo), Rica (Les lettres persanes, Montesquieu) qui sont rejetés, observés comme des bêtes de foires car ils sont différents des autres.
Dans le roman de Victor Hugo, Quasimodo est rejeté, considéré comme un monstre par ses semblables par rapport à son physique déplaisant. Rica quand à lui, il est épié de tous car il vient d’ailleurs, pourtant c’est un homme comme les autres, la fabulation autour de lui montre bien l’ironie de Montesquieu à l’égard des Parisiens pour leurs « peur » de l’inconnu. Un autre roman de Victor Hugo (L’Homme qui rit) montre aussi un personnage humilié de tous car il est mutilé au visage ( Gwynplaine).
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