Le roman, œuvre de fiction
Cours : Le roman, œuvre de fiction. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 27 Février 2013 • Cours • 536 Mots (3 Pages) • 1 300 Vues
Le roman, œuvre de fiction
A – Les origines du roman.
• Origine : conte/ mythe et de l’épopée => le roman apparaît comme une forme seconde, et donc dégradée de ces grands genres (Genre batârd né de l’union des genres « élevés » ou « nobles » (l’épopée, la tragédie, selon l’antique hiérarchie des genres. A cette dernière, il emprunte en effet ses personnages « bas » : le bourgeois dans la société de l’aristocratie nobiliaire, les prolétaires dans la société bourgeoise, ..) .Le roman offre donc souvent l’histoire d’un ou plusieurs personnages à qui il arrive des aventures.
• Personnages inventés : plusieurs personnages => Emma Bovary, Anna Karénine + nombreuses actions.
B - L’évasion.
Le roman fait oublier les soucis, le réel pendant le moment de la lecture. Evasion.
• On rêve avec le héros. Cf. . Emma Bovary qui lit elle-même beaucoup.
• Cf. les robinsonnades du XIXe : les Nouveaux Robinsons suisses et toute la vogue des histoires qui se déroulent sur une île déserte loin de tout. Exotisme.
• Longues description au XIXe qui font rêver les lecteurs. Pas de télévision : il faut s’occuper. On plonge ainsi dans le Paris de la Restauration avec Balzac.
C – La distraction.
• Le roman policier, le roman d’aventure, le roman de gare ou à l’eau de rose n’apporte rien à la société mais ils permettent de passer un bon moment.
• Romans fleuves, roman rocambolesques, le lecteur est pris dans l’histoire, oublie son quotidien.
• Les grandes fresques familiales => Les Thibaut, la Chronique des Pasquier, les Semailles et les Moissons… : le lecteur suit la vie des personnages dans le temps ou des personnages puis de leurs enfants…
NB : On peut toutefois considérer que la détente en soi est une utilité.
Transition : Le roman est ainsi le genre de l’évasion, de la détente. Cependant, dès son apparition, le roman est vu comme une forme mineure de l’épopée et il est très longtemps méprisé => Quête de légitimité. Les romanciers ont donc voulu prouver que le roman n’était pas cela.
II – Les autres fonctions du roman.
Sartre : « Nous ne voulons pas avoir honte d’écrire
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