Sujet de commentaire littéraire (extrait Julie ou La Nouvelle Héloïse (1761))
Commentaire de texte : Sujet de commentaire littéraire (extrait Julie ou La Nouvelle Héloïse (1761)). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Juliette Siberchicot • 12 Avril 2021 • Commentaire de texte • 1 259 Mots (6 Pages) • 1 759 Vues
Dans l’extrait de la Nouvelle Héloïse écrit par Jean-Jacques Rousseau un philosophe des lumières en 1761, nous sommes dans un roman épistolaire qui va montrer la manière dont Julie annonce à Saint-Preux qu’elle est mariée et que leur relation va s’arrêter. Comment Julie va-t-elle annoncer sa rupture à son amant ? Je vais vous expliquer dans un premier temps comment Julie va formuler sa lettre de rupture et dans une deuxième partie l’amour d’après Julie.
Dans cette première partie, nous montrerons comment Julie a-t-elle exprimé sa rupture. Dans cette première sous partie on montrera le changement social. Au début du texte, Julie écrit « Julie de Wolmar » pour exprimer un changement qui impactera leur relation et donc une relation moins intime car elle revient à une manière soutenue. Elle explique à Saint-Preux qu’il doit changer sa manière d’être et de la voir grâce aux citations suivantes « ravissent l’âme » et renforcé par le mot, « révolution » qui accentue le changement brutal. Pour finir l’antithèse « vice ou à la vertu » montre que même si Saint-Preux n’a pas pu donner son avis au changement, elle lui laisse un choix. Dans cette deuxième sous partie on montera comment Julie à expliquer la relation impossible entre Saint-Preux et elle même à travers la citation « Tout est changé entre nous ». Elle exprime le changement qui a déjà été fait avant que Saint-Preux soit averti et la relation impossible qui les attend. Cette interprétation est renforcée par la citation suivante « il faut nécessairement que votre cœur change » en exprimant une relation impossible entre les deux amants. Dans la dernière sous partie, nous monterons les arguments d’autorités que Julie a utilisées. Dans un premier temps, Julie cite pendant la moitié de la lettre, le récit que Saint-Preux lui avait déjà écrit dans le roman épistolaire « L’amour, dit-il, est privé de son plus grand charme […] et n’auront point trouvé la félicité ». Elle cite pour montrer que l’argument a de la valeur car c’est Saint-Preux qui l’a écrit. On le comprend dans la phrase suivante « Voila notre leçon, mon ami, c’est vous qui l’avez dictée ». De plus, Julie a utilisé des mots forts « Tout », « nécessairement », « n’est plus », « inévitable », « ne vous reste » pour clarifier la situation afin de ne pas avoir de contre sens.
Dans cette deuxième partie, nous montrerons l’amour décrit par Julie en trois sous partie. Dans cette première sous partie on verra épanouissement qu’il faut ressentir. Julie considère que l’amour doit être épanoui car en aimant plaisamment on ne peut pas tromper son partenaire. Elle l’exprime à travers la citation suivante « L’amour, dit-il, est privé de son plus grand charme quand l’honnêteté l’abandonne ». Julie rajoute de manière explicite « Il faut que le cœur s’y complaise » pour accentuer sa vision de l’amour. Cette phrase est prolongée par la figure d’opposition, chiasme « qu’il nous élève en élevant l’objet aimé ». De plus, elle rapproche l’amour à la « perfection », « enthousiasme » et « l’estime » grâce à ces 3 adjectifs qui sont pour elle la définition de l’amour. La seconde sous partie montrera la vertu qui doit être apportée dans l’amour. Grâce à l’adjectif « coupables » Julie veut montrer que leur amour est impossible, ce serait un pécher interdit par leur religion. Dans les phrases suivantes « l’amour s’éteindra dans les remords » et « Ainsi bientôt ils se mépriseront mutuellement » Julie veut exagérer le fait en disant que ni elle ni lui n’aiment le pécher donc ils vont se détester et se séparer finalement. Elle montre la vertu à travers ces deux personnifications suivantes « nos cœurs s’aimèrent-ils plus délicieusement » et « l’honnêteté leur fut-elle aussi cher ». Julie transmet ses idées en les accentuant à travers la question rhétorique suivante « Comment une femme honorera-t-elle un homme qu’elle doit mépriser ? ». Une femme mariée méprise toute les personnes qui lui tourne autour donc elle ne pourra pas poursuivre sa relation avec Saint-Preux. La dernière sous partie exposera l’amitié d’une forme simple d’amour d’après Julie. A travers le Paradoxe suivant « il faut renoncer l’un à autre » elle exprime que l’amour dure qu’un temps et l’amitié toute la vie. Julie va donc vouloir que Saint-Preux et elle deviennent amies à travers ses deux citations « épurer un sentiment si cher pour le rendre durable » et « soyez l’amant de mon âme » pour devenir âme sœur donc amical. Julie fini sa lettre « Cette idée est si douce qu’elle console tout », elle exprime la simplicité d’être amis et trouve donc un compromis.
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