Structure de la DDFC d'Olympe de Gouges

Structure de la DDFC de Olympe de Gouges

• La dédicace à la Reine

Elle sollicite la reine Marie Antoinette afin de « donner du poids à l’essor des droits de la femme, et d’en accélérer le succès ».

• Les droits de la femme

Elle s’adresse aux Hommes en remettant en cause la légitimité de la domination masculine.

• Le préambule

Elle justifie la nécessité de ce texte en exposant son projet d’offrir aux femmes les mêmes droits qu’aux homme puisqu’elles sont leur égale.

• Les 17 articles

            ⮲ même structure syntaxique que la DDHC (texte miroir)

Elle reprend les articles en les féminisant :

• l’égalité des droits de tous (hommes et femmes) devant la loi (articles 1 et 2),
• La participation des femmes à la vie politique avec le droit de vote (articles 3 et 16),
• Accéder aux même fonctions administratives, à la justice + égalité de traitement devant la loi (articles 4 à 9 et 15),
• la liberté d’expression politique et la participation des femmes à la rédaction de la Constitution (articles 10 et 11),
• les mêmes droits et devoirs devant la loi (article 12 et 13),
• le droit du patrimoine accordé aux femmes (articles 14 et 17).

• Le postambule

Elle interpelle et incite les femmes à lutter pour faire reconnaître leurs droits.

Avec la DDFC, Olympe de Gouges s’adresse :

• à la Reine car elle a besoin de quelqu’un d’important pour la soutenir,[pic 1]
• aux hommes en les apostrophant pour leur demander des explications et surtout de changer leurs comportements,
• aux femmes pour les inciter à se battre pour leurs libertés et l’égalité homme-femme.

Les thèmes abordés par Olympe de Gouges  sont ceux :

• de l’égalité et de la justice qui s’opposent à l’inégalité et aux injustices que subissent les femmes malgré les avancées obtenues à la suite de la révolution et la fin de l’ancien régime,
• de la liberté d’expression, politique (droit de vote), économique, sociale/civile contre la servitude des femmes (épouses et mères uniquement),
• du combat et de la révolte contre l’inaction : il faut faire la révolution dans la Révolution.

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