Sport et médias

SOCIOLOGIE

30.09.2020

CM 4 : Sport et médias

1. La sociologie des médias

Le mot média est à prendre au sens très large, il s’agit également aujourd’hui d’internet. Avant internet, il y avait un début de conversation entre les récepteurs de l’émetteur afin d’avoir un retour. Mais ces interlocuteurs sont triés pour ne pas nuire à l’émission. Si l’on parle du sport, on pourrait penser qu’il existe encore des endroits où l’on pratique une activité non médiatisée. Cela n’est pas tout à fait vrai car cela nécessite de ne pas en parler. Les médias font entrer la pratique sportive dans l’espace public. Lorsque le sport est médiatisé, il fait entrer le sport dans une sphère en lien avec l’économique et le politique. La politique va tenter de maîtriser es activités fortement médiatisées.

1. Définition du sport

Le mot média vient du latin « médium », l’intermédiaire entre deux choses, deux mondes. Ici entre l’émetteur et le récepteur. Il ne faut pas confondre le journal ou le journaliste avec l’émetteur. Le bouche à oreille, les tracts, … sont également des médias.

1. La neutralité des médias

La question de la neutralité des médias est souvent posée, certains récepteurs vont accuser le journaliste d’avoir un parti pris. La façon de penser de chaque individu est dépendant de ses conditions d’existence. Nos pensées ne sont pas neutres pourtant les journalistes prétendent à la neutralité or ils choisissent quelles images affichées ou de ne pas diffuser. On choisit une information en pensant qu’elle va intéresser le maximum de personnes. Il y a donc un intérêt des médias à avoir un maximum d’auditeurs.

Un média a des impératifs économiques, les propriétaires de la télévision, les employés, le matériel sont à payer. Ces actionnaires imposent une pression énorme sur le média, ils veulent le plus de récepteurs possibles afin de vendre le temps de publicité. L’information est donc tordue à cause d’impératifs économiques :

• Sélection des informations (images, bandes, titres, …)
• L’orientation en fonction du caractère exceptionnel, du spectaculaire
• Transformation : exagération / simplification / la dramatisation

Dès le début du JT de TF1, remake des dents de la mer, instaurer la peur pour susciter l’attention.

Il y a une pression qui s’exerce sur tous les médias par les responsables qui exigent une rentabiliser économique.

Lorsque des patrons de rédactions sont limogés pour cela, on tait l’information.

1. Une sociologie critique de la télévision

Pour la télévision, Bourdieu à analyser le champ de la T.V. Les hommes politiques n’existeraient pas sans elle. C’est pour ça qu’a la base, le gouvernement contrôlait la diffusion. Il dit que la T.V détient un quasi-monopole en termes de communication (>95% gens ont des télés), cette façon de tordre l’information va avoir un effet déterminent des gens sur la réaction face à l’information. On met l’accent sur une information parmi pleins d’autres en créant un climat de peur. Au bout d’un moment, ce qu’on pense de la réalité c’est la manière dont les journalistes nous l’amène et ceci se renforce avec les petites discussions.

1. La médiatisation du sport

Elle s’est fortement accentuée ces 40 dernières années. Vers les 60’s, de plus en plus de foyers ont une télé, il y a eu une croissance exponentielle de la pratique sportive. Il y a un lien entre médiatisation du sport et fréquence de la pratique. Coupe du monde 98 -> médiatisation de l’équipe, « signe de réussite de l’intégration », défaite peu de temps après « chute du système d’intégration français ». Il s’agît en réalité juste d’une sélection des meilleurs joueurs. C’est quelque chose dont le mouvement sportif ne peut plus se passer aujourd’hui, l’élite sportive est la plus médiatisée et encore, pas dans tous les sports.

...