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Roberto Zucco

Commentaire de texte : Roberto Zucco. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Janvier 2021  •  Commentaire de texte  •  1 057 Mots (5 Pages)  •  3 343 Vues

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Roberto Zucco

Titre de l’œuvre: Roberto Zucco

Année de publication: 1988

Particularité de l’œuvre: Tableau II

Mouvement: contemporain

Genre: Pièce de théâtre

Registre littéraire: tragique

Thèmes de l’œuvre: Histoire tirée du réel. Koltès inspiré par une photo de Roberto Succo. Il exprime la violence de la société, la difficulté à communiquer. Zucco se rend chez sa mère, le ton monte, de plus en plus violent. Dialogue qui n’en est pas un avec langage familier. Tirade de la mère qui se lamente d’avoir donné naissance à un monstre. Zucco est calme mais la tue avant de partir.

Auteur: Bernard-Marie Koltès

Biographie: Bernard-Marie Koltès (1948-1989). Il fait des études de journaliste. Il a une passion pour le théâtre et crée une compagnie « Le théâtre du quai ». Il écrit des pièces et les met en scène lui-même. Il fait beaucoup de voyage et lui inspire ces pièces.

Œuvres principales :

  • Combat de nègre et de chiens (1979)
  • Quai ouest (1985)
  • Dans la solitude des champs de coton (1986)
  • Le retour au désert (1988)

Problématiques :

  • En quoi la violence caractérise-t-elle se dialogue ?

Commentaire :

  1. Deux personnages dans l’excès
  1. Portrait de Roberto

Meurtrier sanguinaire en cavale. Violence crue (mot familier). Il a l’air conscient de ces actes. Les didascalies nous montrent la menace, elles sont éloquentes. La violence crée une panique.

« Treillis »: cause de sa présence (pas n’importe quel vêtement).

Zucco se prépare au combat (tenue de camouflage), monde urbain dur. Thème de la vengeance. Il revient, entrée fracassante.

« Prendre ces affaires »: quitter le domicile familial. Geste symbolique. Il veut se détacher de sa mère.

Elle veut que ses vêtements soient propres.

Langage cru. Il ne veut ni argent, ni réconfort, il ne veut rien d’elle. Il n’exprime pas qu’il veut de l’affection.

Séducteur. Ligne 23: femmes dans les laveries. Il quitte vraiment le domicile puisqu’il lave son linge seul. Laver son linge: se purifie. Linge sale: métaphore de la souillure lorsqu’on est méchant, violent. Il a besoin de se nettoyer.

Il en veut à sa mère mais veut quand même une présence féminine. (Koltès ironique ?)  Misère affective peut-être sexuelle.

Il est seul imprévisible et aussi inflexible.

  1. Portrait de la mère

Tirade (antithèse): pas fidèle à l’image qu’elle se faisait de lui. Portrait d’un inconnu à l’identité mystérieuse. Questions elle s’interroge et veut des réponses. Ce que la mère observe, elle le reconnait physiquement mais pas mentalement (inconnu) (Triatus).

Elle n’en revient pas d’avoir créé un monstre.

3questions: 3 raisons pour reconnaitre son fils mais elle ne le reconnait pas.

Mort de son père: cause de ce basculement qui insiste sur la division de son enfance pourtant elle le reconnait ce qui annule le doute. Une mère reconnait son enfant: signes physiques. Description physiques: Synecdoque (éléments évoquant les parties de quelqu’un). Elle s’attarde sur les mains (qui ont tué son père), les formes, couleurs.

Elle se pose des questions, elle insiste sur l’identité en pièce devenue un puzzle.

Gentil: naissance à 24 ans. Ligne 41: métaphore du train, changement de destin. Déraille, devient fou. Ligne 42-43: rupture irréversible. Ligne 41: arbre: cause du déraillement, chute de Zucco. (Les occupants sont morts). Irréparable. La mère admet ce déraillement qui est définitif et c’est la famille qui a souffert.

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