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Rin1015 tn2

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Par   •  13 Octobre 2015  •  Dissertation  •  1 987 Mots (8 Pages)  •  2 112 Vues

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RIN 1015

Gestion du dossier de santé et de sécurité du travail

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Réponse question 1

a) Le programme de prévention doit obligatoirement inclure un programme de santé propre à l’établissement afin de détecter les risques de danger et de mettre en place des mesures préventives par des médecins. Le programme de prévention vise à : « éliminer à la source même les dangers pour la santé, la sécurité et l’intégrité physique des travailleurs [1]». Un programme de santé est donc bien utile pour une organisation. Il permettra d’éviter des accidents et des coûts reliés à ces derniers. Cependant, le programme de prévention n’est pas obligatoire pour toutes les entreprises. Seules les organisations appartenant à une catégorie bien précise doivent inévitablement mettre en place un programme de prévention. Plus précisément, le programme de santé vise à identifier les risques pour la santé, à identifier les informations et caractéristiques précises du travailleur et de l’employeur, à identifier également les caractéristiques de santé nécessaire à l’emploi et finalement à mettre en place des surveillances médicales et des examens de santé à l’embauche. Toutes ses raisons forcent à croire que la mise en place d’un programme de prévention incluant un programme de santé est bénéfique pour toutes organisations.

b) Selon le livre Gestion de la santé et sécurité au travail d’Elena Laroche, « le contenu du programme de prévention est élaboré par l’employeur, avec la participation des travailleurs [2]». Sachant que le programme de santé doit obligatoirement faire partie du programme de prévention la réponse est la même à savoir qui est responsable de l’élaboration du programme de santé. Une fois celui-ci terminé, le programme de santé doit être vérifié par le comité de santé et de sécurité.

c) Comme nous l’avons mentionné précédemment, le programme de prévention n’est pas obligatoire pour toutes les entreprises. Seules les organisations appartenant à une catégorie précise sont dans l’obligation.  Plus précisément, il s’agit des compagnies faisant partie des groupes prioritaires 1 qui doivent s’y sous mettre. Il s’agit des emplois ayant un secteur d’activité de la construction, de la chimie, des forêts et scierie, des mines et des carrières ou des produits en métal.

Une autre exception peut amener des entreprises à créer un programme de prévention comme celle faisant elle-même partie d’une mutuelle de prévention.

Réponse question 2 (8 points)

a) Un SGSST est un système de gestion de la santé et de la sécurité au travail. Évidemment, ce dernier compose plusieurs avantages pour une organisation. Premièrement, l’entreprise pourra être protégée contre les poursuites. En ayant un plan de sécurité et de santé au travail l’employeur démontre sa bonne volonté de vouloir éviter les dangers et les accidents. Ainsi lors d’une poursuite, il est beaucoup plus facile de se défendre.

Deuxièmement, un élément qui est souvent prioritaire chez les PDG d’une compagnie est la réduction des coûts reliés aux accidents de travail et aux maladies professionnelles. Le bilan des lésions personnelles risque d’être plus positif si les mesures de gestion de la santé et sécurité semblent efficaces. Les employeurs ont assez de coûts à gérer pour vouloir éviter les coûts supplémentaires comme les accidents de travail.

Troisièmement, avec un SGSST on pourra apercevoir avec le temps une productivité plus élevée grâce à une implication marquée des employés. Le personnel sera beaucoup plus motivé si les conditions de travail sont bien définies et si les risques de danger sont minimes. Les employés n’auront pas peur de travailler efficacement dans un environnement sécuritaire.

Quatrièmement, un élément considérable est le positionnement de l’entreprise dans les appels d’offres. Le SGSST est un avantage de plus qui peut peser lourd dans la balance. Plus une organisation montre de la vigilance et de l’organisation plus elle a de chance d’être retenue lors des appels d’offres. Elle démontre une bonne image aux yeux des demandeurs.

D’autres avantages découlent d’un tel système (SGSST), mais les quatre ci-dessus me semblaient les plus pertinents. Les coûts, les profits, le bon fonctionnement d’une organisation sont les éléments qui tiennent à cœur au propriétaire d’entreprise.

b) L’inspection des lieux est l’inspection la plus utilisée pour une première vue d’ensemble des risques dans une entreprise. Elle s’avère également très efficace. Elle suggère :

  • d’analyser rigoureusement les lieux
  • d’avoir un bon sens d’observation
  • d’être attentif aux détails
  • de se demander le pourquoi et le comment des choses
  • de l’échange d’information entre l’inspecteur et les employés

Il existe différentes catégories d’inspection, mais celle qui serait la plus efficace serait l’inspection spécifique sans thème. Elle donne une analyse globale des dangers présents dans l’organisation. Une fois les risques trouvés, il est plus facile d’apporter les correctifs. On peut la confier au responsable des services, mais il serait préférable que quelques employés y mettre leur contribution. C’est tout de même le personnel qui sera le mieux placé pour détecter les faiblesses.

Pour réaliser cette inspection, il suffit de suivre quatre étapes bien précises. La première : La préparation. Il faut choisir le type d’inspection adéquat et le bon moment pour la faire. Ensuite, prévoir le matériel essentiel pour effectuer correctement le tout et de choisir s’il faut faire une liste de vérification pour s’assurer de ne rien oublier.

La deuxième étape est la tournée d’inspection. Elle comprend une visite des lieux qui permet l’échange, le questionnement des travailleurs. Durant cette visite, on doit pouvoir déceler des dangers ou des anomalies. Évidemment, l’inspecteur ne doit pas non plus déranger continuellement les travailleurs.

La troisième étape est le rapport qui doit être effectué après l’inspection afin de se garantir que les risques de danger sont pris en compte et qu’ils seront surveillés régulièrement. Les risques doivent être inscrits en ordre de priorité de danger dans le rapport.

La quatrième étape et la dernière consistent à faire un suivi. Cette étape est souvent oubliée, mais elle demeure toutefois très importante. La vérification des corrections demandées fait partie du suivi. Si le suivi ne se fait pas, l’inspection perd tout son sens et ses bienfaits.

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