Rencontrer l'autre
Fiche de lecture : Rencontrer l'autre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elea_drk • 10 Janvier 2019 • Fiche de lecture • 1 834 Mots (8 Pages) • 551 Vues
COMPTE RENDU : RENCONTRER L’AUTRE DE MONTAIGNE, LA BOÉTIE, LERY ET MORE)
- UN AUTEURS DANS L’ÉPOQUE
1 . Frise chronologique
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2. Les texte que j’ai choisit sont : l’extrait du « discours de la servitude volontaire » de Étienne de La Boétie (1576) et l’extrait de Utopie de Thomas More (1516).
Discours de la servitude volontaire de Étienne de La Boétie
- Étienne de la Boétie est né le 1er novembre 1530, et mourrut le 18 aout 1563 à l’âge de 33 ans.
La Boétie est un écrivain humaniste ainsi qu’un poète français. Il entreprit ses études dans l’un des meilleurs collèges du midi, le collège de Guyenne puis poursuivit des études de droit à Orléans. Cette école, qui fut l’endroit idéal pour la diffusion de l’humanisme, est également le lieu où l’auteur apprendra la philosophie.
Il devient conseiller parlementaire à Bordeaux lorsqu’il est âgé de seulement 23 ans.
De plus, il lit une forte amitié avec son collègue, Montaigne, à qui il rendra hommage dans ses « essais ».
Poète et auteur de nombreux sonnets, vers latins et également à l’origine de traduction, Étienne est surtout connu grâce à « contr’un » aussi intitulé «discours contre la servitude ». Cet écrit publié post-mortem est une sévère critique contre la tyrannie qui est faite sans prendre partie pour un système particulier. Ce discours deviendra une vraie source d’inspiration et sera réimprimé à chaque période de lutte pour la démocratie.
- Contexte littéraire politique et social
- Le discours de la servitude volontaire nait lors d’un moment important : la révolte a Guyenne en 1548 contre un impôt nouveau, la gabelle et sa terrible répression. Cet évènement est frappant d’une part a cause de sa violence mais également par son enjeu supplémentaire. En effet contrairement à la révolte habituelle qui oppose les paysans au roi, celle-ci est contre la fiscalité oppressive causée par l’état. Bien que La Boétie n’est pas uniquement pris en compte le contexte de l’époque car celui-ci souhaitait réalisé un situation transhistorique, cela a influencé son œuvre.
Ce discours fut écrit quand l’auteur avait entre 16 et 18 ans. Il fut publié après sa mort. D’abord en fragments en latin en1574 puis intégralement en français en 1576.
L’Utopie de Thomas More
- Thomas More est né à Londres le 07 février 1478 et est mort dans cette même ville le 06 juillet 1535.
More est un juriste, historien, philosophe humaniste, théologien et homme politique anglais. Il entreprit des études à l’université de Oxford en 1492. Durant ces années, Thomas More s’intéresse de plus en plus aux écrits latins et grecs. Il poursuivit son apprentissage à l’école de droit de New Inn, et enfin a Lincoln’s Inn.
Il devient membre du parlement en 1504.
Lorsque son père fut emprisonné, l’auteur se retire en France.
Il retournera en Angleterre 5 ans plus tars, en 1509, à l’avènement de Henri VIII. Il débutera une brillante carrière politique.
Thomas More sera nommé : « Ambassadeur extraordinaire » puis, « Chancelier du roi ». Mais son désaccord avec les actions et opinons du roi puis sa démission de sa charge en 1532 aura pour conséquences un emprisonnement qui aboutira à une décapitation pour traitre.
Thomas More est aussi connu pour son essai politique et social : « L’Utopie ».
Il sera béatifié par l’église catholique en 1866 et sera canonisé et deviendra ST Thomas More en 1955.
- Contexte littéraire politique et social
- Lors de la rédaction de cette œuvre, Thomas More avait 28 ans et entrait au conseil du jeune roi d’Angleterre, Henri VIII, Il entamera ainsi sa carrière politique qui sera à la fois intense mais fatale.
- L’écriture de Utopie correspond a la période de la découverte du nouveau monde, en Angleterre (Lieu ou l’auteur se trouvait), Henri VII venait de mourir (en 1509) en cédant sa place a son fils Henri VIII. Henri représente un grand espoir pour l’auteur. Nous pouvons donc pensée que le monde qui est dépeins dans Utopie est peu être le monde que Thomas More souhaiterait que le nouveau roi instaure.
L’auteur c’est également inspiré de ces voyages diplomatiques.
Contexte littéraire
- L’ANTHOLOGIE
Discours de la servitude volontaire de Étienne de La Boétie
- Le discours sur la servitude volontaire est un essai.
- Le titre de cet ouvrage caractérise le contenu de celui-ci. L’expression que nous retrouvons dans le titre est étonnante : « servitude volontaire ». En effet cela est en désaccord avec ce que l’on peut penser : que la servitude dépend de la volonté de l’autre. Or dans cet essai, La Boétie nous démontre que la servitude dépend de la volonté que celui qui est en servitude. Il nous montre que un tyran seul ne peux pas existé, qu’il est obligé d’avoir des personnes qui lui donnent de l’importance, de la puissance et qui ce mette a son service de leurs plein gré : « un tyran seul qui n’a puissance que celle qu’ils lui est donnent, qui n’a de pouvoir de nuire qu’autant qu’ils veulent bien l’endurer, et qui ne pourrait leurs faire mal s’ils n’aimaient mieux tout souffrir de lui que de le contredire. » Suite à ce raisonnement, l’auteur nous démontre que la tyrannie n’existent uniquement si il y a des personne pour vouloir l’endurer : « contraints à l’obéissance, obligés de temporiser » ; « si donc une nation, contrainte par la force des armes, est soumis au pouvoir seul- il ne faut pas s ‘étonner qu’elle serve, mais bien le déposer »
- Le thème abordé est celui de la servitude. En effet dans cet extrait, l’auteur expose en trois chapitres comment les personnes cautionnent de leurs pleins grés de se faire exploité au service d’une personne puissante.
Dans un premiers temps l’auteur exprime ces idées : que le tyran est puissant uniquement car nous lui portons de l’importance puis, il le développe et l’explique : « Il ne s’agit pas de lui ôter quelque chose, mais de ne rien lui donner », ; « les peuples eux-mêmes qui ce laissent, ou plutôt qui se ce font malmener » Enfin, il explique pourquoi nous nous sentons piéger et impuissant suite au grand nombre de personnes qui l’entourent : « En somme, par les gains et les faveurs qu’on reçoit des tyrans, on en arrive a ce point qu’ils se trouvent presque aussi nombreux, ceux auxquels la tyrannie profite, que ceux auxquels la liberté plairait. »
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