Question sur corpus - Renaissance et Humanisme
Fiche : Question sur corpus - Renaissance et Humanisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar giuliagiulia • 30 Avril 2018 • Fiche • 1 076 Mots (5 Pages) • 818 Vues
Question sur Corpus - Renaissance et Humanisme
Nous allons étudier quatre textes au sein de ce corpus, le chapitre XIII (texte A) et XVIII (texte B) d'Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil de Jean de Léry en 1578, "Des coches" (chapitre VI) du Livre III, Essais (texte C), écrit par Michel de Montaigne en 1588 et enfin Tristes Tropique (texte B), écrit par Claude Lévi-Strauss en 1955. Le thème de ces quatre textes est très similaire, en effet ils parlent tous du Nouveau Monde et de son peuple. Une question que l'on pourrait donc se poser est: quelles qualités du peuple du Nouveau Monde les textes proposés mettent-ils en relief? Pour répondre à cette problématique, nous allons expliquer que les peuples du Nouveau Monde sont innocents et gentils, mais malgré cette naïveté, ils sont également intelligents et curieux.
Dans un premier temps, le peuple du Nouveau Monde est représenté comme innocent et gentil. En effet dans le texte A, on peut lire dès la première ligne le terme "fort ébahis" en décrivant les Tupinambas, qui nous présente tout de suite ce côté innocent et enfantin du peuple. Aussi à la ligne 20, le "sauvage" demande "Mais cet homme tant riche dont tu me parles, ne meurt-il point?", qui montre que peut-être ce vieillard ne comprend pas tout à fait le concept de la mort; cela peut nous faire penser à un enfant qui croit encore que la vie est infinie. Aux lignes 31-32, le Tupinambas demande aussi "La terre qui les a nourris n'est-elle pas aussi suffisante pour les nourrir?" et ensuite déclare: "Nous avons [...] des parents et des enfants [...] lesquels, [...] nous nous assurons qu'après notre mort la terre qui nous a nourris les nourrira, sans nous en soucier plus avant, nous nous reposons sur cela", cela nous frappe que le vieil homme ne semble pas se rendre compte de la laideur humaine, plus précisément des Européens qui ont décimé son pays. Ensuite dans le texte B, l'indigène semble très hospitalier et amical envers Jean de Léry lorsqu'il prend son "chapeau qu'il mis sur sa tête" et sa "ceinture qu'il ceignit sur son corps". Le côté gentil des Tupinambas est souligné lorsque l'écrivain précise qu'ils "rapportent et rendent le tout à ceux à qui [les affaires] appartiennent". Aussi, à la fin de l'extrait les natifs se mettent à rire à cause du prénom traduit de Léry ("grosse huître"), ce qui accentue encore plus leurs côtés puéril. Après dans le texte C, nous retrouvons encore le côté bienveillant des Amérindien lorsque Montaigne dit qu'ils ont de "la bonté" et de "la libéralité". Par la suite, les Sud-Américains semblent ébahis par la "peau luisante et dure d'une arme [offensive] tranchante et resplendissante" dont justement "la lueur [...] les émerveillait". Cela montre qu'ils ne connaissent pas la violence rude de la guerre qui est au final une forme d'innocence, ils s'émerveillent même à la vue d'armes comme un enfant qui s'émerveille devant un jouet. À la fin du passage, Michel de Montaigne les décrit comme étant "des peuples surpris, sous une apparence d'amitié et de bonne foi" qui confirme vraiment la naïveté et la gentillesse de ces habitants. Cela est repris dans le texte D, ou vers la fin du texte Claude Lévi-Strauss écrit "On devine
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