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Question d'interpretation HLP

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Par   •  14 Novembre 2022  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 718 Mots (7 Pages)  •  500 Vues

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                   Comment ce texte montre-t-il la force de l’engagement patriotique d’Olga ?

      Ce texte est un extrait de l’ouvrage « La guerre n’a pas de visage de femme » paru en 1985 écrit par Svetlana Alexievitch. Ce livre est composé à partir de témoignage enregistré de femmes soviétiques qui ont participé à la Seconde guerre mondiale. Cet extrait se concentre sur une femme en particulier nommé « Olga » qui présente un engagement patriotique d’une manière particulière. C’est pourquoi nous allons nous demander comment ce texte montre-t-il la force de l’engagement patriotique d’Olga. Dans une première partie, nous verrons le choix de l’énonciation de l’auteur qui met en avant la force de l’engagement patriotique d’Olga puis dans une deuxième partie les allégories associées à son engagement qui les valorise et dans une troisième partie la prise de colère du colonel face à cet engagement qui fait ressortir un aspect majeur.  

    Tout d’abord nous voyons l’utilisation des pronoms « Je » et « Tu » associé à différentes personnes. Le « Je » dans une première partie du texte entre la ligne 1 à 12 représente Olga et le « Tu » représente le lecteur. Nous pouvons associer ses pronoms à ses personnes car l’utilisation du « Je » pour un discours rétrospectif d’une personne parlant de son témoignage. Alors le « Je » est répété plusieurs fois et prend un aspect dominant dans le texte ce qui montre qu’Olga est au centre du texte. Nous pouvons le confirmer par « j’ai décidé » et « j’ai pris » l-4 ou « je voulais voir » l-8. Cette succession du « Je » a donc un rôle important dans le texte qui permet de nous faire comprendre l’importance de la personne qui nous raconte ce témoignage. Donc grâce à ce pronom nous voyons déjà une « force » dominante car une grande partie du texte met au premier plan la femme qui témoigne par l’utilisation du pronom « Je ». Cependant le « Tu » représente le lecteur car l’utilisation de ce pronom est comme un élément familier où on aperçoit qu’Olga nous inclue avec elle. Ainsi elle nous fait comprendre que nous partageons tous les mêmes sentiments pour la même cause « tu as l’impression que ton cœur va éclater […] ta peau va se fendre » l-1 à 2. Alors cette sensation ou elle n’apporte aucune différence entre elle et les lecteurs nous permet de s’identifier à elle et de comprendre son engagement. L’utilisation de ce pronom est aussi considérée comme une « force » car ce n’est pas une simple utilisation puisqu’elle dégage une idée particulière c’est-à-dire inclure les lecteurs dans son engagement pour approfondir leur compréhension. Mais nous assistons à un renversement vu que vers la fin du texte le choix de l’énonciation est différent. A partir de la ligne 13 nous voyons que le « Je » est associé au colonel « je te regarde et je me demande […] dans cet enfer » l-13 et le « Tu » à Olga « Tu vas t’y faire comme une mouche » l -14. Ce changement peut nous faire penser que l’auteur met Olga au second plan cependant le « Je » du colonel qui est lié à sa colère face à l’engagement d’Olga permet de laisser Olga au premier plan car sa colère est liée à l’engagement de la femme ce qui nous mène à penser que son engagement a été marquant. Bien que la colère du colonel ne soit pas positive vu qu’il essaye de remettre Olga à sa place. Mais ce choix d’énonciation permet toujours de mettre Olga au premier plan. Ainsi, ce « jeux d’énonciation » nous aide à comprendre à quel point ce texte nous montre la force de son engagement car l’énonciation choisie est toujours pour mettre en avant Olga, pour nous montrer la force de son engagement.

La force de son engagement ne se réduit pas seulement au choix de l’énonciation, l’utilisation des symboles comme allégorie permet de nous faire également comprendre cette force.

      De plus, nous voyons une énumération en quelques phrases de son engagement l-4 à 6 « J’avais une peur atroce […] je ne pourrais plus avancer d’un pas. » Ce sont des énumérations de chaque geste qu’elle entreprend pour faire son engagement et elle nous partage chacune de ses étapes. Cependant avant d’associer chaque étape à un symbole nous voyons le contexte de son engagement « j’avais une peur atroce » l-4 nous constatons alors que c’est dû à ce qu’elle a ressenti quand elle a pris connaissance de cette guerre, c’est-à-dire la peur qui l’emmène à s’engager. Cet engagement est donc dû au fait qu’elle a eu pitié des personnes mourant en combattant pour la patrie puisque par la suite elle dit « donc j’ai décidé de faire » l-4 cette phrase se succède par cette conjonction de coordination « donc » qui exprime la conséquence de son sentiment d’effrayamment. Et c’est de ce fait qu’elle commence à énumérer les étapes de son engagement. Elle commence par dire « j’ai pris la carte komsomol » l-4 à 5 Cette carte est l’un des symboles de l’engagement politique des militaires donc nous pouvons en déduire que cette carte est représentée comme allégorie de la guerre qui nous rappelle donc le contexte du texte. Puis elle poursuit en ajoutant « je l’ai trempée dans le sang d’un blessé » l-5 nous pouvons donc en conclure que le sang est un symbole important pour elle vu qu’elle trempe la carte du militaire dans le sang. Le sang peut signifier un pacte comme certaine secte où pour y accéder il faut faire un pacte de sang. Alors nous pouvons déduire que le sang est un symbole du mémorial humain, une allégorie de l’engagement. De plus elle continue en disant « Et je l’ai glissé dans une petite poche contre mon cœur » l-5 nous pouvons se concentrer sur le mot « mon cœur » qui exprime dans cette phrase un geste symbolique représente un aspect affectif et personnel de l’engagement. Car le cœur est un organe associé aux expressions de la sensibilité. Puis ceci s’achève par « qu’ensuite j’ai boutonné » la poche boutonnée ici nous montre un symbole important qui s’explique par le sceaux qui selle le pacte avec elle-même. Alors nous pouvons en conclure que chaque étape est associée à un symbole qui par conséquent nous montre la force de son engagement car le symbole est une forme allégorique d’un objet en mettant en avant une image d’une pensée. C’est par l’énumération de ses symboles que nous apercevons la force cruciale de son engagement.

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