Projet de recherche
Dissertation : Projet de recherche. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kaadi • 22 Novembre 2018 • Dissertation • 2 836 Mots (12 Pages) • 758 Vues
REPUBLIQUE DU NIGER[pic 1]
UNIVERSITE ABDOU MOUMOUNI DE NIAMEY
Faculté des Lettres et Sciences Humaines
Département des Lettres, Art & Communication
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Vous pouvez mieux faire 11/20
Projet de Mémoire pour l’Obtention du Master
THEME : La problématique de l’enfance condamnée dans l’Aîné des orphelins de Tierno Monénembo, dans quelques nouvelles nigériennes et dans le cinéma nigérien : Exemple de Hassia, amour ou châtiment
(Film de Moussa H. Maïga )
Présenté par : Sous la direction du :
Mme Yaou Hadiza Kimba Pr Issa Daouda Abdoul Aziz
INTRODUCTION
Le thème de l’enfance occupe une place de choix dans la création artistique africaine. il a en effet, inspiré beaucoup d’écrivains et de cinéastes. En témoignent la parution de plusieurs œuvres qui ont représenté le personnage de l’enfant comme un être précieux (pour le moment, ce qui importe c’est le fait que l’enfant soit un thème. Qu’il soit présenté comme un « être précieux » est un autre problème) (Par ailleurs, la formulation de ces 3 phrases n’est pas bien, vous pouvez faire mieux).
C’est ainsi qu’au Au Niger, Boubou HAMA, dans le récit de Izé gani (1), célèbre la puissance de l’enfant terrible (Ce n’est pas clair car vous utilisez des notions sans aucune explicitation : enfant d’abord avant d’être enfant terrible ; et ça c’est un crime de l’évoquer en une seule phrase lorsqu’il s’agit de Boubou Hama. Un mémoire vient d être soutenu et une thèse est en préparation sur justement la place de l’enfant et de l’enfance chez B. Hama) . Dans la même optique s’inscrit MAMANI Abdoulaye, à travers le personnage de Sarraounia - enfant présenté dès son jeune âge comme un enfant extraordinaire (2). Des nouvellistes comme Alfred DOGBE en ont parlé respectivement dans ‘’ le petit mendiant à la culotte bleue ‘’ (3) et « le certificat de Zakari » (4) où il présente des enfants tantôt heureux, tantôt dans le désarroi. Le 7ème art Nigérien n’est pas en reste dans l’évocation de l’enfance. Les téléspectateurs ont suivi à la télé le film ‘’ Lélé ou l’aînée de la famille de Abdoua KANTA. (Il n’ y a pas d’ordre dans ce que vous faites : vous passez de B. Hama chez qui l’enfance est omniprésente à Mamani qui utilise juste la perspective mythique de l’enfance extraordinaire, puis à une nouvelle de Dogbé, un film… vous retournez à un niveau plus général de la littérature africaine… littérature française. Non, trop désordonné) Ordre = Approche générale « Le thème de l’enfance en littérature et en Art » ; Approche spécifique en partant de la littérature française, littérature africaine, puis littérature nigérienne (et là signaler différent cas avant d’en arriver à B. Hama chez qui le thème est le plus présent. Mais tout cela ne doit pas aller dans les détails puisque ce n’est pas le thème de l’enfance qui vous intéresse mais celui de l’enfance condamnée).
Dans la littérature africaine d’expression française une myriade d’œuvres en ont fait aussi leur thème de prédilection, Camara LAYE lui donne une image d’un être protégé par tout son entourage, dans son roman, devenu classique, l’Enfant noir (4). Il en est de même pour le cas de Samba Diallo, personnage principal de l’Aventure ambiguë (5) de Cheick Hamidou KANE. Samba Diallo, enfant a joué le rôle d’intermédiaire entre les Diallobés et les Blancs par son recrutement à l’école des otages.
. Cependant, la représentation de l’enfant n’est pas toujours idyllique dans la production littéraire africaine. L’enfant est souvent en butte à des obstacles qui le rendent fragile. Dans la littérature française, l’enfant apparait comme le noyau des récits : Gavroche, Cosette ont marqué de leurs empreintes l’histoire littéraire française. Cendrillon, héroïne de conte, est l’exemple de l’enfant orphelin maltraitée. Gavroche et Cosette ont certainement contribué à la célébrité de Victor HUGO dans son œuvre « les misérables » (6)
Plusieurs de ces œuvres ont été représentés en films, ou en bandes dessinées. Jean Yves BIGRAS a réalisé un film « la petite Aurore, l’enfant martyre », basé sur un fait vécu racontant les sévices subies par la petite Aurore de la part de sa belle – mère (Marâtre) à la fin des années 1910
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Dans la littérature orale africaine déjà, plus précisément dans les contes, on découvre des personnages enfants souffrant dans leur chair à cause de la perte d’un parent, la mère particulièrement. On peut citer le cas de la petite Awa dans le pagne noir de Bernard DADIE victime de la méchanceté de sa marâtre. Elle exécute toutes les corvées de la famille. C’est également le cas de cet enfant enlevé à sa mère impuissante puis vendu à un marchand d’esclavages dans le roman cri du muet (7) de cet auteur Mauritanien ,Abdoul Ali WAR.
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