Princesse de Clèves 1

        Princesse de Clèves n°1 :

  Introduction :

La Princesse de Clèves est un roman de Marie-Madeleine Pioche , comtesse de La Fayette (1634-1693), publié anonymement à Paris en 1678. Ce roman psychologique va permettre à Madame de la Fayette de rentrer au panthéon des plus grandes romancières.

        Ce passage nous conte l’introduction du personnage principal dans le monde de la cour d’Henri II. Le personnage principal va y être décrite comme une « beauté parfaite ». Nous verrons cependant que le portrait d’une jeune fille pure faisant son entrée dans le monde de la cour laisse apparaître des zones d’ombres et le tableau d’une société dominée par la curiosité »

  Problématique : En quoi le portrait de l’héroïne, en apparence extraordinaire, annonce t-il les enjeux les plus sombres du roman ?

  Plan : Pour étudier cette problématique, je vais aborder deux grandes parties. La première portera sur le portrait élogieux de Mlle de Chartres et la deuxième portera sur son éducation hors du commun. Et je terminerai par une conclusion.

        Pour commencer sur la première grande partie, il y a un effet d’attente avec les premières phrases de l’extrait car Madame de la Fayette ne révèle pas tout de suite le nom de l’héroïne du roman. Le lecteur la découvre à travers le regard intrigué et admiratif des courtisans. Tout est mis en œuvre pour retarder son apparition. Par exemple, la narratrice utilise des formules impersonnelles comme : « il parut alors une beauté à la cour. », et utilise également des articles indéfini comme par exemple « une beauté parfaite ». Afin de faire durer l’attente, Madame de la Fayette fait une pause dans le récit pour revenir sur le passée et l’éducation de la jeune fille, et elle n’est pas nommé directement dans cet extrait. Madame de la Fayette met en valeur son héroïne en dévoilant petit à petit ses qualités.

        Dans cet extrait, Mlle de Chartes est défini comme un modèle de perfection. Elle est désignée la première fois par une métonymie qui est « une beauté » se qui prouve que Mlle de Chartres est l’incarnation de la beauté. Elle apparaît d’autant plus exceptionnelle quand elle se fait remarquer à la Cour d’Henry II, un lieu d’exception. On peut voir des hyperboles comme : « une beauté parfaite », ou encore « attira les yeux de tous le monde ». Son statut social, fait d’elle une personne distinguée. Le portrait de la jeune femme est abstrait, il n’y a aucune précision quant à ses traits de caractères. Contrairement a sa beauté qui y est beaucoup décrite. Loin de tendre au réalisme, Madame de la Fayette fait imaginer au lecteur la beauté idéale qui le fait rêver.

        Après avoir parler du portrait élogieux de Mlle de Chartres, je vais vous parler de son éducation hors du commun dans ma seconde grande partie. Madame de Chartres est décrite comme une mère d’exception qui a toutes les qualités, à l’exception de la jeunesse et de la beauté. Ses qualités morales sont mis en valeur par l’adjectif hyperbolique « extraordinaire ». Elle s’est retirée de la Cour afin de se consacrer à l’éducation de sa fille.On voit l’implication de Madame de la Chartres a éduqué sa fille à travers le lexique de l’éducation :  « donné ses soins » « travailla » ou encore « cultiver ».

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