Pour ou contre le non-conformisme

“Pour ou contre le non-conformisme” : Dissertation

        Avant toute chose, expliquons ce que veut dire le non-conformisme. Il s’agit d’une attitude d’indépendance à l’égard des usages établis et des idées reçues. Ce terme a pris naissance vers 1566 en Angleterre. Aujourd’hui, il a pris le sens d'une attitude de refus des normes morales, sociales, intellectuelles et esthétiques.

                     En général, il est difficile de savoir si l’on est plutôt pour ou contre le non-conformisme car ce terme est très vaste. Même si l’on peut penser que le non-conformisme est un comportement assez séduisant et tendance, le conformisme est sans aucun doute l’attitude la plus répandue. Le non-conformisme ne serait-il donc pas juste une mode ou un idéal que certaines personnes essaient d’atteindre pour se faire remarquer ?

        Premièrement, il est vrai de dire qu’être non-conformiste peut être avantageux. Cette manière d’être permet souvent de savoir ce que l’on veut vraiment (Induction), ce qui nous rend réellement heureux. On peut être réellement soi-même. En effet, si l’on recopie toujours les autres, on oublie ce que l’on veut vraiment. Comparés aux conformistes, les non-conformistes eux, savent qui ils sont, ce qu’ils veulent. (Comparaison). Prenons un exemple : une personne conformiste qui se trouve dans une école où la plupart des élèves pratiquent le football. Cette personne va aussi probablement vouloir y jouer. Alors que si cet élève était non-conformiste, ne voulant pas faire comme les autres, il aurait peut-être découvert un autre sport qui lui correspond plus.

        De plus, on peut dire qu’être non-conformiste permet d’innover. Parfois, changer les habitudes permet d’en découvrir d’autres plus pratiques et plus simples. Si tout le monde faisait la même chose tout le temps, jamais notre monde ne pourrait évoluer.

Prouvons-le avec un petit exemple : si quelqu’un décide de manger ses spaghettis avec une cuillère plutôt que de faire comme tout le monde avec une fourchette, il va découvrir que ce moyen est plus pratique. Il aura donc innové en se détachant des habitudes encrées chez une grande majorité de personnes.

En outre, à côté du non-conformisme, il existe l’anticonformisme. Lorsqu’on les compare, on constate que le comportement non-conformiste est jugé comme plus subtil que celui de l'anticonformiste car il a uniquement comme objectif de se détacher des habitudes et non de se faire remarquer par autrui comme ce dernier. (Cause : car) Par un exemple, un adolescent qui a son propre style vestimentaire  (qui n’est pas forcément considéré comme « à la mode ») peut être considéré comme non-conformiste car il a simplement envie d'être lui-même en portant des vêtements qui lui plaisent. Alors qu'un adolescent adoptant un style gothique a plutôt tendance à être considéré comme un individu anticonformiste puisqu'il revendique son style vestimentaire dans le but de provoquer et de se faire remarquer. (Contrario)

D’autre part, nous pouvons dire qu’être conformiste peut être aussi un avantage. Lorsqu’on essaie d’être semblable aux autres, on s’expose moins aux critiques (a priori). On se protège en recopiant les autres. Cela peut aider soit les personnes qui ne savent pas trop s’affirmer ou soit celles qui ne connaissent pas leur volonté. (Alternative)

Aussi, le conformisme peut servir de règlement de base à chaque individu. On peut le comprendre par exemple dans l’éducation des enfants. Chaque parent va souvent utiliser des règles en lien avec le conformisme pour établir les bases nécessaires à l’éducation de leur enfant. L’enfant a besoin de barrières pour grandir et évoluer vers l’âge adulte. Les parents se baseront souvent sur une majorité de règles communes à la société dans une logique conformiste, en y ajoutant quelques idées personnelles. Ce conformisme dans l’éducation de leurs enfants leur sera souvent d’une grande aide.

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