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Plan de dissertation de la chute d'Albert Camus

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Par   •  26 Mars 2016  •  Dissertation  •  731 Mots (3 Pages)  •  1 549 Vues

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Plan de dissertation du livre La Chute d’Albert Camus

Par : Érika Chénier 8409812

FRA 1720 E : Analyse, écriture et argumentation II

Présenté à la professeure : Mme Julie Delorme

Assistante d’enseignement : Mme Zishad Lak

Université d’Ottawa – département de français

Le mercredi 10 février 2016

        

Rappel du sujet : « Le narrateur de La Chute d’Albert Camus, Jean-Baptiste Clamence, est-il altruiste ou narcissique? »

 1. Le narrateur, Jean-Baptiste Clamence, démontre qu’il est altruiste à quelques reprises dans le récit.

1.1 À certains moments, le personnage principal fait preuve de courtoisie et il se préoccupe des autres.

 Lorsque le protagoniste « avait la chance, certains matins, de céder [sa] place, dans l’autobus ou le métro, à qui le méritait visiblement, de ramasser quelque objet qu’une vieille dame avait laissé tomber et de lui rendre avec un sourire qu’ [il] connaissai[t] bien, ou simplement de céder [son] taxi à une personne plus pressée que [lui], [sa] journée en était éclairée […] ». (p. 26)

1.2 Clamence est un homme qui a passé une partie de sa vie à vouloir être généreux et à vouloir donner aux autres sans rien en retour.

Jean-Baptiste Clamence affirme qu’ «  [Il] passai[t]  aussi pour généreux et [il] l’étai[t]. [Il] [a] beaucoup donné, en public et dans le privé […] ». (p. 26)

De plus le personnage principal « adorai[t] aider les aveugles à traverser les rues. Du plus loin qu’ [il] apercevai[t] une canne hésiter sur l’angle d’un trottoir, [il] [se]  précipitai[t], devançai[t] d’une seconde, parfois, la main charitable qui se tendait déjà, enlevai[t] l’aveugle à toute autre sollicitude que la [sienne] et le menai[t] d’une main douce et ferme sur le passage clouté, parmi les obstacles de la circulation, vers le havre tranquille du trottoir où [ils] [se] séparaient avec une émotion mutuelle. De la même manière, [il] [a] toujours aimé renseigner les passants dans la rue, leur donner du feu, prêter la main aux charrettes trop lourdes, pousser l’automobile en panne, acheter le journal du salutiste, ou les fleurs de la vieille marchand, dont [il] savai[t] pourtant qu’elle les volait au cimetière Montparnasse […] ». (p. 25)

  1. Cependant, le narrateur fait ressortir une attitude très narcissique.
  1. Jean-Baptiste Clamence se considère comme étant un être supérieur aux autres et s’intéresse seulement à l’épanouissement de lui-même.

Le narrateur croyait qu’« il s’agissait notez-le bien, d’autre chose que la certitude où [il] vivait d’être plus intelligent que tout le monde. Cette certitude d’ailleurs est sans conséquence du fait que tant d’imbéciles la partagent […]. C’est pourquoi, vivant heureux, [il] se sentais, d’une certaine manière, autorisé à ce bonheur par quelque décret supérieur […]    ». (p. 33)

Jean-Baptiste Clamence croit que « pour être heureux, il ne faut pas trop s’occuper des autres […] ». (p. 85)

Le narrateur « vivai[t] donc sans autre continuité que celle, au jour le jour, du moi-moi-moi […] [Il] ne [s’est] jamais souvenu que de [lui]-même ». (p. 55)

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