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Le narrateur, un personnage narcissique La Chute d’Albert Camus

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Par   •  4 Avril 2016  •  Cours  •  583 Mots (3 Pages)  •  1 376 Vues

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Le narrateur, un personnage narcissique La Chute d’Albert Camus

par Karla Mikhael (8133897)

FRA 1720 E : Analyse, écriture et argumentation II Professeure : Mme Julie Delorme Assistante d’enseignement : Mme Zishad Lak

Université d’Ottawa Le 10 février 2016


Rappel du sujet : Le narrateur de la Chute d’Albert Camus, Jean-Baptiste Clamence, est-il altruiste ou narcissique?

1. Jean-Baptiste démontre ses traits narcissiques et son amour pour lui même seulement.

1.1 Il utilise les autres lorsqu’il a besoin d’eux. Ses relations avec les gens sont pour son propre service.

« Je n’ai pas changé de vie, je continue de m’aimer et de me servir des autres. » (p.147)

1.2 Il est très égocentrique, tout l’attention est sur lui puis il aime se vanter.

« Moi, moi, moi, voilà le refrain de ma chère vie, et qui s’entendait dans tout ce que je disais. Je n’ai jamais pu parler qu’en me vantant, surtout si je le faisais avec cette fracassante discrétion dont j’avais le secret. » (p.53)

1.3 Il ne se démontre pas courtois envers les autres. Ses actes doivent être nécessairement bénéfiques pour lui.

« Quand je pense à cette période où je me demandais tout sans rien payer moi-même, où je mobilisais tant d’êtres à mon service, où je les mettais en quelque sorte au frigidaire, pour les avoir un jour ou l’autre sous la main, à ma convenance, je ne sais comment nommer le curieux sentiment qui me vient. » (p.73)

2. Jean-Baptiste commence à se dévaster lorsqu’il aperçoit qu’il a des défauts puis qu’il n’est pas parfait comme il le croyait.

2.1 Le narrateur ne peut pas vivre avec le sentiment de culpabilité alors donc il essaye de s’échapper des jugements.

« Presque aussitôt, j’entendis un cri, plusieurs fois répété, qui descendait lui aussi le fleuve, puis s’éteignit brusquement. [...] je m’éloignai. Je ne prévins personne. [...] Cette femme? Ah! Je ne sais pas vraiment, je ne sais pas. Ni le lendemain, ni les jours qui suivirent, je n’ai lu les journaux. » (p.75-76)

2.2 La conscience de culpabilité honte Jean-Baptiste Clamence tout au long de sa vie.

« Un jour [...], je me trouvais à bord d’un transatlantique, sur le pont supérieur, naturellement. Soudain, j’aperçus au large un point noir sur l’océan couleur de fer. Je détournai les yeux aussitôt, mon cœur se mit à battre. Quand je me forçai à regarder, le point noir avait disparu. J’allais crier, appeler stupidement à l’aide, quand je le revis. Il s’agissait d’un de ces débris que les navires laissent derrière eux. Pourtant, je n’avais pu supporter de le regarder, j’avais tout de suite pensé à un noyé. Je compris alors, sans révolte, comme on se résigne à une idée dont on connaît depuis longtemps la vérité, que ce cri qui, des années auparavant, avait retenti sur la Seine, derrière moi, n’avait pas cessé, porté par le fleuve vers

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