Plaidoirie de Jean Valjean
Discours : Plaidoirie de Jean Valjean. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pau-brd • 23 Juin 2019 • Discours • 673 Mots (3 Pages) • 1 502 Vues
Monsieur le juge, mesdames et Messieurs les
jurés, je tiens à retracer les événements qui m’ont poussé à commettre un crime.
je vais commencer par le soir où tout a commencé, ce soir là, j’ai volé, je n’ai pas volé de l’argent ou même des aliments en abondance pour pouvoir le revendre, non! j’ai simplement volé la quantité de pain qui était nécessaire à la survie de ma femme et de mon unique enfant.
Ce n’était pas un acte de violence mais de détresse face a mon incapacité à nourrir les miens.
Et pour ce geste sans préméditation, qui ne reflète pas la personne que je suis, mais qui représente juste l’homme désespéré que j’étais je fus incarcéré pour cinq ans de prison.
Osez-vous me dire que vous ne trouvez pas cela injuste? je fus alors séparé des miens dans l’univers impitoyables qu’est la prison.
Durant plusieurs semaines j’ai cherché à trouver un sens à la vie, noyé dans ma solitude avec la seule occupation d’effectuer mes travaux forcé.
Puis j’ai rencontré Albin, un homme merveilleux qui en si peu de temps m’est devenu indispensable. Inutile de vous narrer tous les détails mais nous étions devenu comme des frères et peu à peu il me fit presque oublier l’absence de ma famille.
Un jour, alors que rien ne le soupçonnait, mon ami disparu. Je l’ai cherché durant plusieurs jours, je questionna tous les prisonniers, les gardiens mais également le directeur qui me méprisa de toute son âme.
Il était le seul au courant de l’endroit où était albin, le seul au pouvoir de répondre à mes questions, il jouait avec mes sentiments, il jouait avec ma santé mentale, il jouait de son emprise qu’il avait sur moi.
Était-il jaloux? jaloux de la bonne influence et du respect que j’avais de tout les prisonniers
Était-il un manipulateur? peut-être était-ce sa seule occupation
Était-il sans cœur? Était-il cruel?
On m’a arraché la seule personne qui me donnait à nouveau le goût à la vie et cela pour la simple raison qu’il lui était amusant pour un directeur de prison de faire souffrir un détenu jugé exemplaires par tous.
Mes camarades et moi avons tous un passé qui nous a amené dans cette endroit. Nous sommes tous des prisonniers certes mais Méritons-nous d’être traité de la sorte?
j’allais donc à la rencontre de Monsieur delacelle tous les soirs afin de lui poser la même question encore et encore.
je me senti emplis d’un sentiment d’injustice et bientôt de colère.
«suis-je donc inférieur à cette homme?» me demandai-je
une dernière fois, j’allais à sa porte avec l’ultime décision qu’il me rende mon ami sur le champ ou qu’il meurt. Je l’ai menacé, je l’ai supplié.
Mais son visage restait inerte face à mes paroles, sans la moindre réponse, puis il ria.
J’ai alors décidé de prévenir tous les prisonniers du meurtre que j’avais effectivement prémédité,
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