No et moi, Delphine de Vigan

Lecture analytique No et moi. Delphine de Vigan.

Problématique : Dans quelle mesure Delphine de Vigan à travers le personnage de No décrit-elle le quotidien difficile des SDF ?

Premier axe de lecture : des conditions de vie difficiles

Une lutte permanente pour survivre

Des conditions de vie difficiles.

Entraide et solidarité face à la misère

Deuxième axe de lecture : un entourage hostile

Mépris et indifférence de la société

Violence et déshumanisation.

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Des conditions de vie difficiles.

Lutte permanente pour survivre.

-Lutte contre le froid « les heures passées à marcher pour que le corps… » le participe passé « passées » / idée de durée / de journées répétitives /

-l’emploi du pluriel indique que tous les jours c’est la même chose.

-Enumération des lieux « caves, parkings, entrepôts »   / endroits souterrains, abandonnés métaphore « ces endroits invisibles » idée de cachette.

-Elle ne reste jamais au même endroit pour ne pas se faire repérer. Enumération de lieux différents. Elle change régulièrement de lieu pour dormir.

-Lutte quotidienne pour la survie / manger emploi du CCT«  font la queue tous les jours pour nourrir leur famille »

La misère des femmes est évoquée

-Conditions de vie très précaires. « femmes battues ou chassées »

-violences conjugales. Chômage « elles ont perdu leur travail »

- No donne les raisons de la déchéance de ces femmes. Parallélisme de construction «  qui ont perdu leur travail ou qui se sont enfuies de chez elles »

-Enumération de différents compléments circonstanciels de lieu «  centres d’urgence », « leur voiture », « hôtel miteux » (délabré, insalubre)

Certaines femmes dorment même dehors « rue Oberkampf »

-Précarité physique / difficulté d’accès aux soins «  pieds gonflés de la vieille femme » « elle avait du mal à marcher », « elle était pliée en deux, complètement courbée ». emploi emphatique de l’adverbe.

Entraide et solidarité

Présence d’associations de bénévoles / référence aux «  Restos du cœur » (fondé en 1985)

Référence également « Petits frères des pauvres » association fondée en 1946.

Distribution de nourriture «à la  Soupe saint-Eustache. » ancrage réaliste. Eglise à Paris 1° arrondissement.

Solidarité entre SDF No aide la vieille femme « No l’a aidée à transporter les sacs vers son coin »

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