Méthode commentaire Petit Pays
Commentaire de texte : Méthode commentaire Petit Pays. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar YoupiiiPra • 21 Juillet 2021 • Commentaire de texte • 442 Mots (2 Pages) • 1 682 Vues
Le texte qui nous est proposé est le 2èmme couplet de la chanson Petit pays écrite et interprétée par Gaël Faye dans laquelle le narrateur parle de son pays natal, le « Petit Pays » qui désigne à la fois le Burundi et le Rwanda par une périphrase qui insiste sur le lien affectif..
Nous verrons en quoi ce texte présente l’auteur Gaël Faye, exilé et en souffrance, évoquer la terrible guerre qui a eu lieu au pays de son enfance. La violence de la guerre n’est atténuée que par l’écriture. L’auteur nous fait entendre tout l’amour qu’il porte à son pays ; cette chanson lui est adressé, comme une déclaration d’amour.
Pour le 1er §, on rappelle l’idée globale de la partie | Gaël Faye a choisi dans cette strophe de continuer de personnifier son Petit pays. Sa chanson d’amour évoque davantage la violence de la guerre que la 1ère strophe ainsi que l’exil. Seule l’écriture semble apaiser l’auteur et être le fil conducteur de la chanson |
Une phrase pour présenter l’idée | Le passé du Burundi est empli de violence, de cauchemars, de mort et de haine. |
Un développement de l’idée s’appuie sur des citations courtes et situées précisément. Elles sont analysées avec une identification du procédé et expliquées. Le paragraphe se termine sur un rappel de l’idée développée. | En effet, le pays natal présenté dans ce couplet est traversé par le champ lexical de la mort, de la violence et de la haine. « linceul » rime avec « seul », les « cauchemars » l. 8 et 15 sont peuplés de « fosses communes » l. 7 et 8. Cette strophe est hantée par le génocide qui n’est pas cité. Seul une périphrase pudique évoquant « ce maudit mois d‘avril » l. 12 englobe le génocide qui a débuté en avril 1994. Le v. 7 « Il fallait reconstruire mon p tit pays sur des ossements » est une hyperbole tragique qui amplifie l’image de morts liés à la guerre. Cependant, un champ lexical de termes positif « reconstruire, pardon, pardon, peau neuve » apporte une touche de positif. L’antithèse du vers 16 « Tu veux vivre malgrè les cauchemars qui te hantent » est emblématique de ce mouvement incessant entre la vie et la mort. La personnification du pays est encore plus évidente. L’auteur, s’il est exilé est présenté métaphoriquement comme « un résidu d’étoile filante » au dernier vers. Ainsi, l’auteur par son écriture, symbolise un apport soudain de Lumière, un moment d’euphorie, qui peut transformer une vie complètement et pour toujours. L’auteur offre au Burundi de recouvrer le sourire, par l’art ; il lui dédie sa vie. |
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