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Mors- Victor Hugo

Commentaire de texte : Mors- Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Juin 2016  •  Commentaire de texte  •  597 Mots (3 Pages)  •  6 201 Vues

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Mors , Victor Hugo

Dans le travail du deuil que Hugo illustre avec Pauca Meae , le poème XVII est assez paradoxal puisqu’il mélange épouvante et espérance. Nous connaissons l’allégorie classique de la faucheuse mais nous avons qu’Hugo déborde et en fait quelque chose d’allucinant.

  1. L’épouvante

Mors = Mort en latin

La mort est déjà personnifiée dans le titre puisque les autres titres sont parfois des noms comme « Charles Vacri ».La soudaineté de la mort est exprimée par le présent simple. L’emploi de la première personne exprime le lyrisme , comme un témoignage. Ce qui fait l’originalité : le témoin est décrit par le témoin. On peut parler d’une vision fantastique car contrastes et allusion à l’obscurité. Contraste Vers 3 : « noir squelette laissant passer le crépuscule » Laisse passer la lumière. Evocation de la mort du soleil. Vers 5 : « la faulx » : obscurité des lueurs . « L’Homme suivait… la lueur de la faulx ».

Rythmes :

Vers 3 : pas de coupe traditionnelle à l’émistiche montre un problème : l’arrivée de la mort.

Vers 5 : L’Homme suivait des yeux [6] ….. [6]. Césure

Champ lexical du regard et de l’obscurité. Les champs lexicaux montrent l’énorme place que Hugo donne à la mort et son pouvoir ainsi que le titre.

Le travail sur la mort apparaît comme ancien , eternel , biblique ( Babylone)..

L’orthographe ancienne « faulx » montre des temps reculés. Le texte nous expose des démonstratifs assez intéressants : « cette faucheuse » mais aussi des posséssifs : « sa fille » ; « son chant ». La mort est propriétaire du monde , elle en fait ce qu’elle veut.

Rythme : a la fois la régularité de la mort , côté inévitable comme un mécanisme qu’on ne peut arrêter( métronome) ou alors saccadé évoque la marche de la mort ou de la faulx

E

Exemple Vers 2 : coupe classique à l’émistiche comme au Vers 6.

Chiasme V.8. Les rimes sont suivies. On peut voir une assonnance en « en » (participe présent) et une allitération en « ant » V.2 et 3. Renforce l’épouvante.

Le pouvoir absolu de la mort est renforcé par les images : noir , …

Image inverse de la femme : contrairement à l’image maternelle , elle ne fait pas de gentillesses ou de cadeaux. Style direct Vers 11 ce qui permet de quasiment sentir le cri de la femme « ou » « ou » « ou ». c’est un message plaintif des mère.

  1. Espérance

Elle vient essentiellement lors des deux derniers vers. Sans réelle rupture apparente  , les 2 derniers vers viennent nous dire qu’il y a quelque chose derrière la mort : « derrière elle ». Cela fait basculer le poème entier. On peut tenter de tout remettre en cause , avec un espoir derrière la mort  (« ange »). L’oxymore « douces flammes » précède la mort et fait d’elle quelque chose de cruel mais pleine de joie par la suite. Diéraise au mot souriant ce qui illustre physiquement le sourire et rappelle aux croyants la véritable signification de la mort. Au vers 19 , les virgules créent un silence , une attente. Enfin au dernier vers du poème , la coupe traditionnelle revient avec l’évocation de la gerbe de fleur pouvant nous faire réfléchir au fait que les Hommes sont des fleurs que « l ’ange » ramasse afin d’en faire des bouquets.

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