Montaigne, les Essais
Fiche : Montaigne, les Essais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maevaa271004 • 29 Avril 2021 • Fiche • 785 Mots (4 Pages) • 536 Vues
Le texte extrait des Essais appartient au parcours « Notre Monde vient d’en trouver un autre ». Montaigne est un célèbre auteur humaniste du XVIème siècle. L’œuvre sur laquelle il travailla toute sa vie et qu’il écrira à sauts et à gambades sont les Essais. Son œuvre se sépare en plusieurs essais, l’extrait que nous allons étudier se trouve dans l’essai appelée « Des Cannibales ». Dans cet extrait, l’auteur nous fait part de sa vision des sauvages en critiquant les différentes civilisations et en réalisant un éloge de la nature. On peut alors se demander comment l’auteur confronte sa vision à celle d’autrui et son lien avec la nature ? Le texte est constitué de 2 grands mouvements. Le 1er de la ligne 122 à 132 qui met en avant la redéfinition du terme « barbare » grâce au langage et une remise en cause des préjugés. Le 2nd de la ligne 133 à 150 où il oppose les barbares et les civilisations à partir de la nature.
- l.122 à 127 : l.122 : l’auteur emploie le pronom personnel « je » dans l’expression « je trouve » = singularité de sa pensée // prise de parole personnelle pour aboutir à une dimension plus générale « nous » l.125
L’incise « pour en revenir à mon sujet » l.122 = façon d’écrire de l’auteur, « à sauts et à gambades »
Le ton qu’il emploie est catégorique sans nuances « il n’y a rien » l.122-123
La pensée de Montaigne se construit sur des témoignages « d’après ce que l’on m’en a dit » l.123
il justifie sa position à partir d’un point de vocabulaire « barbare » l.124 à 125 étymologie grecque « barbaros »
il développe ce mot par la pratique = il critique l’ethnocentrisme des européens de la ligne 125 à 127 « chacun appelle barbarie ce qui n’est pas dans ses coutumes »
Montaigne ne fait pas d’exception en employant le pronom personnel « nous » l.129
l.127 à 129 : l’auteur résume sa position de façon ironique avec un rythme ternaire « parfait »
il critique la religion, la politique et les coutumes, les 3 valeurs qui justifieraient la colonisation // l’auteur condamne le mauvais usage des mots « sauvages » et « barbares »
l.127 à 129 il poursuit son interrogation sur le sens des mots avec le mot « sauvage »
Comparaison entre la nature et les indiens et les relient par l’étymologie des sauvages qui signifie « proche de la forêt ».
Il y a également un retournement de valeurs à partir du mot « sauvage » grâce à la métaphore filée « fruits » pour montrer que les fruits sauvages sont supérieurs aux fruits cultivés donc les indiens sont supérieurs aux européens.
Montaigne s’oppose à l’idée répandue selon laquelle l’Homme améliore la nature avec les mots « altérés » et « détournés » l.132 // il oppose l’artifice à l’adjectif « sauvage »
Montaigne affirme une pensée grâce à une réflexion à partir du langage.
Après avoir opposer les barbares aux civilisations à partir de la nature. Montaigne continue le renversement des valeurs qu’il a commencé dans le 2nd mouvement.
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