Montaigne, Les essais

La fin du XVI en France fut marque par les guerres de religions. Malheureux Michel Eyquem de Montaigne se retire dans sa librairie pour réfléchir a la question de l’homme et du savoir. Il relit surtout le fondateur de la philosophie antique Socrate, il affirme avec lui : « Tout ce que je sais c’est que je sais rien ». Après de longues méditations il débouche sur l’écriture des Essais en 1580, où il s’interroge sur le regard porte par les européens sur les indigènes du nouveau monde, les qualifications de sauvages et barbare interpellent Montaigne.

Nous montrerons d’abord comment Montaigne prend en compte l’Autre, ensuite comment le genre essais lui permet de remettre en cause les préjugés du lecteur, enfin comment cette remise en cause touche a l’identité de l’européen et sa démonstration.

Montaigne en Philosophe humaniste aborde la question de l’autre, ceci lui permet d’élargir ses réflexions sur les découvertes humanistes du nouveau monde. La perception de l’autre est l’une des questions majeures des penseurs de la renaissance.

Suite aux écrits de Christophe Colomb avec sa relation de voyage les humanistes reprennent la célèbre phrase de Terence : « Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger. »Montaigne use de démonstratifs tel que « cette nation », « ces centrées la » pour mettre en relief ces nouvelles terres.

Le passage du singulier au pluriels permet l’élargissement progressifs du champ de vision .Montaigne remet en question l’intérêt que mettent les humanistes a la culture pour la promotion de l’homme .Il use de la redéfinition des termes barbares et sauvages du latin Silvaticus de la foret a l’état de nature et barbaros qui ne parle pas le grecques. Montaigne confronte les cultures et montre le relativisme naturel.

Montaigne avec son essais renouvelle la relation auteur*lecteur il inclut le lecteur garce a l’utilisation du nous.il stimule constamment sa curiosité dans un collogue c’est donc une libre conversation ou Montaigne mène le jeu : l’Essai se montre comme une forme libre qui s’apparente a l’épistolaire son ancêtre.

La thèse de Montaigne est annoncé des le début : il n’ya rien de barbare et de sauvage dans ce peuple … l1 a 3.Il refuse tout rapport de hiérarchie entre européens et Indiens. Montaigne balaye les certitudes de son temps et ouvre l’ère du doute.

Montaigne renverse les conceptions acquises par la renaissance qui célèbre la puissance et  la vertu de la culture. Il fait une opposition terme à terme.

Ainsi le mode de vie qui convient le mieux à l’homme est celui qui se rapproche le plus a celui de nature. Le mythe d’Hésiode poète antique qui parle de l’âge d’or disait que  les hommes vivaient dans un état paradisiaque mais cela a régressé avec les progrès technique âge d’argent, âge de bronze, et âge de fer.

Les amérindiens vivaient comme dans l’âge d’or :

• Une nature généreuse
• Le règne de la vertu
• L’abondance et la suffisance
• La concorde entre les hommes
• Absence de propriété de lois

Il ouvre une nouvelle philosophie : le scepticisme, attitude qui n’hésite pas a douter de tout.

 Montaigne organise sa démonstration en suivant le schéma d’une rhétorique classique et suis une démarche déductive :

Il explique sa thèse de façon provocatrice sous une forme paradoxale affirmation réfutation, il développe cette thèse en recourant a l’argument de l’opposition nature/culture.

Il confirme la supériorité de la nature sur la culture par différents procédés littéraires :

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