Mon rêve familier
Commentaire de texte : Mon rêve familier. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar natmo • 8 Janvier 2018 • Commentaire de texte • 1 096 Mots (5 Pages) • 804 Vues
Eléments d’analyse pour mon rêve familier
Le sonnet évoque comme le suggère le titre et le 1er vers un rêve. Rêve nocturne (dc inconscient) ou songe diurne (donc fantasme), la question reste sans réponse. On sait seulement qu’il est récurent comme l’indique l’adverbe « souvent ». Une femme y est évoquée, elle n’a pas d’identité en témoigne l’indéfini « une » elle est « inconnue », indescriptible « blonde, brune ou rousse ? », la réponse à cette interrogation montre le peu d’importance de cette caractéristique, car on comprendra que ce que cherche le poète ce n’est pas un corps mais une âme.
Les qualités de cette femme, où tout au moins celles qu’elle devrait avoir se révèlent à travers les 2 premiers quatrains. Leur relation devrait être réciproque en témoigne le parallélisme de construction du v 2 « que j’aime et qui m’aime », compréhensive, la reprise du verbe insiste sur l’importance de cette qualité, la conjonction de coordination « car » qui ouvre le 2nd quatrain vient renforcer ce besoin, apaisante en témoigne la métaphore du vers 8 « rafraichir », compatissante come le suggère le gérondif « en pleurant ». Ces différentes caractéristiques ne sont-elles pas celles de la figure maternelle ? on se souviendra que Verlaine a durant son enfance été choyé par sa propre mère.
Un fort enthousiasme apparaît dans ces deux quatrains, on le constate par la rapidité du rythme et la répétition de la conjonction de coordination « et » et les enjambements des vers 1,2 et 2,3,3,4.. Cette communion parfaite est aussi suggérée par l’allitération en « m » et l’assonance en « é » .
Tout l’espoir se fonde en cette femme, elle se doit d’être unique comme l’indique l’anaphore des vers 6,7,8 « Elle seule »
Néanmoins l’amour de Verlaine est tout à fait égocentrique, voire égoiste. Il se présente comme un besoin d’être aimé et non d’aimer. L’utilisation des pronoms personnels « je » et « me » au vers 4 et 5 en témoignent.
Ce besoin d’être aimé, compris est révélateur des tourments du poète. Ses angoisses sont exprimées par la périphrase « les moiteurs de mon front blême » que la femme aimée se doit d’être capable d’apaiser. La force de son pouvoir apparaît à travers l’interjection « hélas » à l’hémistiche mais aussi par le //isme de construction des v3, 4. Ici ce n’est pas l’inconstance de la femme qui est montré mais le vacillement des aspirations du poète.
Mais cette mélancolie vient aussi du fait que cette femme est inaccessible, les deux tercets apparaissent en, effet, plus pessimistes. La mort y est omniprésente par les euphémismes des vers 11 et 14 mais aussi par le visage que la femme idéale vient de revêtir, celle d’une défunte, d’un spectre… En effet, par la comparaison du vers 12, on comprend que son regard est inanimé, comme figé… sa voix est « lointaine, calme, grave » et s’apparente à celle d’un spectre… Aimer et être aimé ne semble donc possible que dans un autre monde…
Poème représentatif de l’œuvre de Verlaine où se mêle rêve et réalité, vie et mort, espoir et désoeuvrement.
Quelques éléments pour analyser « Mon rêve familier »
Le sonnet évoque comme le suggère le titre et le 1er vers un rêve. Rêve nocturne (dc inconscient) ou songe diurne (donc fantasme), la question reste sans réponse. On sait seulement qu’il est récurent comme l’indique l’adverbe «…………………… » et le ……………………………. Une femme y est évoquée, elle n’a pas d’identité en témoigne l’indéfini « une » elle est « inconnue », ………………………….. « blonde, brune ou rousse ? », la réponse à cette interrogation …………………………… montre le peu d’importance de cette caractéristique, car on comprendra que ce que cherche le poète ce n’est pas un corps mais une ………………...
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