Madame de la Fayette / La princesse de Clèves
Dissertation : Madame de la Fayette / La princesse de Clèves. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Paulinesorg • 23 Novembre 2021 • Dissertation • 1 185 Mots (5 Pages) • 399 Vues
Français
Introduction :
Marie-Madeleine Pioche de la Vergne qui est nommée Madame de la Fayette est née en 1634 à Paris dans une famille de la petite noblesse. C’est un auteur du XVIIème siècle qui invente le roman psychologique moderne. Elle anime un salon littéraire à Paris et côtoie des hommes et des femmes de lettres. Elle est notamment amie avec Madame de Sévigné, La Rochefoucault et Henriette d’Angleterre.
Son roman La Princesse de Clèves, publié anonymement en 1678 dont le nom de l’auteur n’apparaît qu’en 1780, est considéré comme le premier roman psychologique d la littérature française.
Chartes, est à l’article de la mort. Cette dernière a tout à fait compris l’inclination de sa fille pour le duc de Nemours. Elle fait venir sa fille pour lui dire adieu. Lors de cette scène particulièrement poignante, la mère met en garde sa fille contre les progrès de la passion qu’elle éprouve pour Nemours. Dans son discours, Madame de Chartres veut persuader sa fille de se retirer de la Cour. Les arguments les plus importants que Madame de Chartres utilise afin de convaincre se fille sont ceux de la vertu et du devoir.
Je vais maintenant procéder à sa lecture…….
Problématique : Qu’apporte au roman cette mise en garde de Madame de Chartres ?
Dans le premier mouvement (ligne 1 à 8),
Ligne 1 : Guillemets, discours de Madame de Chartres adressé à sa fille. Le pronom « nous » laisse place aussitôt au pronom « vous » = solitude annoncée.
Ligne 2 : Dramatisation de la scène : sorte de « didascalie » au gérondif dans l’incise « en lui tendant la main » + Absence de paroles de sa fille + ouverture et fermeture de la phrase par le verbe « quitter » = gravité du moment + tournure impersonnelle « il faut » = idée de devoir, obligation. » Accentue la solennité du moment. 2 apostrophes « ma fille » renforcent l’aspect pathétique de la situation et permettent à la mère de souligner le lien qui les unit en rappelant à sa fille son ascendance, son autorité maternelle.
Ligne 1-2 : Annonce du plan que va suivre Madame de Chartres : « le péril » (ligne 3 à 8) ET « le besoin » (ligne 8 à 13). Elle commencera par évoquer les dangers de la situation dans laquelle se trouve sa fille, puis elle la ramènera à la raison en proposant une solution. Ces 2 premières lignes constituent donc le début du discours, l’entrée en matière, l’ouverture du discours de Mme de Chartres avec son plan d’attaque.
Ligne 3-4 : Rappel des faits, de la situation compliquée dans laquelle se trouve sa fille au présent dénonciation : phrase constituée de 3 propositions juxtaposées : parataxe, sécheresse du constat, sans jugement (si ce n’est le mot « péril » au début du discours…).
Ligne 4 à 7:Accumulation d’adverbes de temps : « plus en état », « déjà longtemps », « d’abord », « présentement » : dramatisation du propos renforcée par le temps qui passe et la mort qui approche. Urgence de la situation pour les 2 femmes : - pour la mère, conseiller et convaincre au plus vite sa fille car la mort approche / - pour la fille, se sortir de la situations délicate dans laquelle elle se trouve et qui pourrait la perdre.
Nécessite pour Mme de Clèves de reconnaître la danger pour pouvoir le combattre. Nombreux termes de révélation, de vérité : « avouer », « sincérité », « conduire », « apercevoir ». Les paroles de la mère jouent le rôle de révélateurs pour la fille.
Verbe « conduire » sens fort = guider moralement la jeune la jeune femme, l’aider
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