L’Éthique cas
Fiche : L’Éthique cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alex126 • 22 Juin 2015 • Fiche • 2 359 Mots (10 Pages) • 852 Vues
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L’Éthique
GPA, sa définition varie selon le point de vue adopté. On aurait tendance à dire GPA est l'abréviation de Gestation Pour Autrui si notre avis est neutre. Les personnes réticentes cependant diront plutôt « des femmes réduites à louer leur ventre pour nourrir leur famille. » Chacun adopte sa propre opinion.
Et vous que penserez vous ? La GPA se situe-t-elle dans l'éthique ?
Sommaire
I) La GPA et la PMA
A) Qu'est ce que la GPA ?
B) Qu'est ce que la PMA ?
II) La justice
A) Les lois en France
B) Comparaison du rôle et statut de la mère porteuse avec les pays voisins
III) Des témoignages d'actualité et les conséquences
A) Témoignages
B) Les conséquences
Conclusion
I) La GPA et la PMA
A) Qu'est ce que la GPA ?
La GPA, gestation pour autrui, est une méthode de procréation : une mère porteuse porte la cellule œuf d'un couple. Elle se pratique généralement en cas d'infertilité féminine pouvant être liée à une malformation ou déformation de l'utérus. Dans ce cas, une mère porteuse porte l'enfant d'un couple qui a fourni ses embryons. Elle n'apporte aucune contribution génétique, c'est-à-dire un ovule, mais prend en charge le « développement in utero » d'un embryon. A la naissance, elle remet l'enfant à la « mère sociale », qui peut aussi être la « mère génétique » de l'enfant si le couple n'a pas eu recours à un don d'ovule.
Le principe et la pratique de la GPA pose un grand nombre de questions concernant l'éthique, notamment sur un point de vue juridique :
- Quels sont les droits de la mère porteuse ?
Certaines femmes poussées par la pauvreté pourraient accepter cette charge en contradiction avec les règles habituelles du droit du travail. La mère porteuse est privée du droit de garder l'enfant qu'elle a porté, quel que soient les liens affectifs vécus au cours de la grossesse.
Enfin, la transaction par laquelle la mère porteuse remet l'enfant qu'elle a porté en échange d'une somme d'argent soulève des inquiétudes relatives à la marchandisation du corps humain.
- Quels sont les droits de l'enfant par rapport à la mère porteuse ?
Les autres préoccupations concernent l'enfant évidemment. Cette histoire de parentalité qui sépare la mère génétique de la mère porteuse et parfois même la mère légale ne pourrait-elle pas perturber ses marques ?
En mars 2009, l'Académie nationale de médecine avait averti d'un « risque de dérive» s'il y avait à l'avenir une « demande de pure convenance sans indication médicale », et qu'en outre il conviendrait de revenir sur les fondements de la loi bioéthique de 1994. Roger Henrion, porte-parole de l'Académie Nationale de Médecine rappelle en mai 2014 que « les risques physiques et psychiques à court et surtout à long terme, en particulier pour l'enfant, sont encore mal évalués et dans le cas où le législateur serait conduit à autoriser la GPA, celle-ci devrait être assortie d'une démarche d'évaluation des risques rigoureuse, objective et strictement encadrée »
B) Qu'est ce que la PMA ?
La procréation médicalement assistée désigne les procédés qui permettent la rencontre d'un ovule et d'un spermatozoïde par intervention médicale. Elle a pour objectif de remédier à l'infertilité (sous diagnostique médical) et d'éviter la transmission d'une maladie sexuelle ou héréditaire.
Il existe deux méthodes :
- L'insémination artificielle : les spermatozoïdes sont déposés soit à l'intérieur de l'utérus soit au niveau du col de l'utérus et la fécondation se fait ensuite par le processus normal.
- La fécondation in vitro : l'équipe médicale fait une stimulation ovarienne pour récolter des ovocytes, puis les féconde dans une éprouvette et les transfère de nouveau dans l’utérus de la femme.
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En France, les couples ne peuvent pas bénéficier d'un double don de gamètes (spermatozoïdes ET ovocytes). Cette contrainte empêche les couples dont les deux membres sont stériles d'avoir recours à la PMA.
II) La justice
Les lois en France[pic 6]
Objections éthiques à la légalisation de la GPA :
« Une loi n'empêchera pas les risques qu'elle vise à prévenir » un cadre législatif ne peut pas prévenir les accidents médicaux ou les inconvénients d'ordre physiologique.
« La GPA ne peut être éthiquement acceptable du seul fait qu'elle s'inscrirait dans un cadre médical » : selon le CCNE, la GPA est une « pratique qui concerne l'avenir même de la société et dont les enjeux dépassent largement les problèmes médicaux ». Le CCNE pose alors les interrogations suivantes : « de quoi peut-il être fait commerce concernant la personne humaine? », « jusqu'où le respect de sa dignité peut-il conduire à la protéger contre elle-même sans pour autant porter atteinte à sa liberté ou à son autonomie ? ».
« La GPA pourrait porter atteinte au principe de dignité de la personne humaine ou à l'image symbolique des femmes » : la Déclaration des Droits de l'Homme de 1948 évoque le « respect de la dignité de la personne humaine ». La dignité refuse de considérer l'homme seulement comme un moyen et de lui donner un prix. « Des incertitudes demeurent quant à l'avenir de l'enfant issu de la GPA »
Le CCNE évoque le fait que la GPA peut avoir des conséquences sur le développement psychologique de l'enfant, « du fait qu'il aura été le fruit d'un projet inhabituel et complexe ».
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