Louis de Buade
Commentaire de texte : Louis de Buade. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sophiiia • 26 Septembre 2019 • Commentaire de texte • 1 534 Mots (7 Pages) • 505 Vues
Remontons dans le temps, au XVIIe siècle, en France, lorsqu’on voit la réintroduction de l’autorité royale et la fin des guerres de religion durant le régime français. Cette période de l’histoire, ou règnera d’abord Louis XIII, Anne d’Autriche ainsi que Louis XVI sera marquée par l’expansion sur le territoire européen par les arts, la langue, la littérature, la philosophie ainsi que les guerres telles que la guerre de trente ans et la guerre de neuf ans. En effet, durant cette période, aura lieu la guerre de trente ans, une guerre affrontant les impériaux et les espagnols aux pays protestants. La France décidera finalement en 1635 de prendre parti avec les protestants. Les voyages maritimes se développeront grâce à Louis XIII avec l’aide de Richelieu et d’autres compagnies. On assistera à la construction du premier empire colonial dont la colonie de la Nouvelle-France qui s’installera au Canada. Lors de la seconde moitié du siècle, la France devient la première puissance militaire, politique et démographique européenne. Après plusieurs tentatives de colonisation, ils réussiront finalement à s’établir pour de bon, en Nouvelle-France. Au fur et à mesure que la colonie s’agrandie et prend du territoire, on construit plusieurs bâtiments dont des postes de traite, et les premiers récollets arrivent en Nouvelle-France en 1615 afin de convertir les amérindiens. Par la suite, des jésuites feront leur apparition et ces derniers ont le monopole des missions auprès des amérindiens. Suite à la destruction de la Huronie en 1650, les jésuites essayeront maintenant de convertir les Iroquois lorsque surviendra la première mission iroquoise au canada en 1667. Ces missions seront un échec, la plupart d’entre eux se retrouveront torturés à mort. De 1608 à 1663, ce sont les compagnies qui contrôlent la Nouvelle-France, mais à partir de 1663, le roi Louis XVI fera triompher l’absolutisme dans les colonies établies ainsi que dans son royaume. Donc, le gouverneur et l’intendant auront beaucoup de pouvoirs. Les pouvoirs du gouverneur sont surtout militaires, relations extérieures et relations avec les Amérindiens. L’intendant gère la sécurité, les finances, la voirie, la population, la justice, etc. C’est donc durant la période du grand siècle que Frontenac sera envoyé en Nouvelle-France en 1672 pour son premier mandat en tant que gouverneur.
Tout d’abord, le gouverneur Louis de Buade, dès son arrivée en Nouvelle-France lors de son premier mandat, voulait déjà appliquer une politique très semblable à celle de Jean Talon, une politique expansionniste. Il voulait s’aventurer dans l’ouest et ainsi établir des relations commerciales avec les tribus vivant dans les environs et construire de nouveaux postes de traite. Au cours de ses mandats, il fondera donc plusieurs postes de traites où il s’enrichira personnellement dans ce commerce, de l’argent qui l’aidera à rembourser ses nombreuses dettes. En poursuivant son mandat de gouverneur, celui-ci s’engagera dans de nombreuses querelles avec le clergé et le conseil souverain à cause de son envie perpétuelle de s’arroger des pouvoirs. Plusieurs fois, Frontenac failli être rappelé en France en raison de ses actions et de ses abus de pouvoirs sur le conseil souverain, mais grâce aux personnes influentes de son entourage, il pourra rester en Nouvelle-France. Il est le seul gouverneur de toute l'histoire de la Nouvelle-France à avoir convoqué les trois ordres du pays, c'est-à-dire le clergé, la noblesse et le tiers état[1]. Finalement, à cause de l’expansion du territoire vers l’ouest avec les établissements, en 1675, les iroquois réussirent à empêcher l’empiètement des français sur leur territoire. Les iroquois se mirent à attaquer toutes tribus étant liées aux français. Enfin, lorsque Frontenac refusera d’offrir de l’aide aux iroquois, ils se mettront à piller des canots et puis attaquer des postes de traite établie dans l’ouest[2]. Suite à ces évènements, Frontenac sera rappelé en France en 1682 et congédié de son rôle de gouverneur. Lors de son départ, la traite des fourrures se divisera en deux parties, justement à cause de Frontenac. En 1689, lorsque l’Angleterre déclarera la guerre à la France, le roi acceptera la proposition d’expédition de Frontenac et celui-ci retrouve son poste de gouverneur de la Nouvelle-France et se fait nommer commandant de l’expédition en 1689[3]. Vers la fin de son deuxième mandat, il continuera à dépenser de grandes sommes d’argent pour son propre enrichissement. Frontenac courra le risque de se faire congédier à nouveau suite à ses actions à l’encontre des ordres du roi. Lorsqu’il sentira que sa fin approchait, Frontenac décidera de conclure la paix avec ses adversaires[4]. Finalement, Louis de Buade n’a pas simplement contribué à l’expansion du territoire, mais a aussi contribué à défendre la colonie des attaques des iroquois et des anglais, qui aidaient militairement les iroquois. Sans l’aide et l’ingéniosité de Frontenac, peut-être que les iroquois et les anglais seraient parvenus à chasser la colonie de la Nouvelle-France. C’est en 1690 que Frontenac dirigera ses troupes vers trois établissements dans le but de de les ravager et ainsi remonter le moral de ses troupes. Les trois objectifs étaient les établissements de Schenectady dans l’état de New York, Salmon Falls dans le Maine et Fort Loyal dans la baie de Casco[5]. Les attaques se révèleront un grand succès. C’est alors que le 16 octobre, un amiral anglais remettra à Frontenac un ultimatum de Phips. Celui-ci répondra qu’il n’avait point de réponse à faire à leur général que par la bouche de ses canons et à coups de fusils. Cette phrase, encore très célèbre aujourd’hui, encouragera les troupes de la colonie. L’attaque durera trois jours et sera une réussite. Les anglais quitteront définitivement la Nouvelle-France. Cette victoire sera commémorée par une médaille qui portera l’inscription «Ludovicus magnus rex christianus» (Louis, le grand roi chrétien). Cette même médaille sera frappée à nouveau en 1967 et remise à la population du Québec par le général Charles de Gaulle[6]. De plus, l’expansion de la traite des fourrures sur le territoire vers l’Ouest engendrera une alliance entre les iroquois et les outaouais contre les français et ceci menacera l’empire commercial de l’ouest. Frontenac, après avoir essayé d’établir la paix, décide de s’aventurer vers des villages et de tout incendier les vivres. Petit à petit, le nombre d’iroquois diminuait pendant la guerre, alors que le nombre de français ne cessait d’augmenter. Suite à toutes ces années de guerre, Frontenac sera encore plus présent dans la traite des fourrures. D’innombrables édifices seront construits dans l’ouest. Suite à son décès en 1698, ils passeront d’une politique expansionniste à une politique impérialiste, mais ceci n’aurait pu être conclue si Frontenac n’avaient pas établis tous ces postes de traites. Frontenac a donc également contribué au changement du système politique[7]. Il continuera à dépenser de grandes sommes d’argents pour son propre enrichissement. Frontenac courra le risque de se faire congédier à nouveau suite à ses actions à l’encontre des ordres du roi. Finalement, à cause que Louis de Buade a su défendre la colonie contre les attaques des ennemis , ceci a grandement affaibli les nations iroquoises, donc, à l’été 1700, quatre nations iroquoises se rendent auprès des autorités françaises à Ville-Marie pour négocier des accords de paix. C’est ainsi que le 4 aout 1701, le traité de la grande paix de Montréal sera signé, mettant ainsi fin aux guerres intermittentes[8]. Sans Frontenac, ce traité n’aurait probablement pas été signé et les guerres auraient pu continuer pendant encore de longues années. Pour ma part, je trouve que Frontenac était un homme très déterminé et qui parvenait toujours à ses fins. Il a contribué à l’expansion du territoire de la Nouvelle-France, a fondé de nombreux postes de traite, a su défendre le territoire des attaques des nations iroquoises et des anglais et est la raison pour laquelle la grande paix de Montréal a eu lieu. C’est donc pourquoi, encore aujourd’hui, la population québécoise se souvient de sa phrase célèbre qui a repoussé les anglais pendant plusieurs années, mais est aussi la raison du nom du château Frontenac à Québec. En effet, cet hôtel a grandement contribué à faire connaître ce personnage. Le nom Frontenac a été décidé étant donné qu’il se trouvait à l’emplacement presque exact du château Saint-Louis ainsi que la présence à proximité du kiosque Frontenac de la terrasse Dufferin[9].
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