L’examen oral mi-semestriels

L’examen oral mi-semestriels

1. le 410

2. aux champs

3. vous et l’ange

Aux champs

La connaissance des textes:

Les personnages

L’intrigue

La narration

La 410

Les personnages :

Trois personnages;

Personnage principal : le malade (41)

Personnages secondaires : l’interne, l’infirmière

Quoi?

-un cancéreux en phase terminale

-bilan d’une vie monotone : confidences et regrets;

-découverte de l’amour et du malheur;

-mort

Quand?

-en hiver;

Début de l’action : un dimanche en fin d’après-midi

-fin de l’action : dix jours plus tard;

-durée totale : dix jours

Où?

-un lieu unique : la chambre 410 d’un hôpital

L’intrigue :

Notre histoire commence à l’hôpital où l’auteur nous rappelle que même dans la mort, il n’y a rien de spécial — quelqu’un meurt à tout instant partout dans le monde à tout instant (Beaudoin et Forget, 24). Même dans la mort, nous ne sommes qu’un chiffre, c’est le quotidien de tout le monde. On pourrait tout simplement passer par la porte 410, mais l’auteur fait hésiter le lecteur, en entendant une phrase « singulière ». Ce mot est important et porte beaucoup de poids, car c’est ici ou on remarque que l’habitant de cette pièce est plus qu’un chiffre, il n’y a que lui en ce monde qui a déclaré cette phrase, « Je n’aurai même pas eu le temps d’être malheureux avec mes 55 ans sonnés (Beaudoin et Forget, 24) ». Cette phrase rend muet l’interne de service et l’infirmière, qui jusqu’à la le traité comme un chiffre, mais avec cette phrase insolite, le patient devient une personne, plus qu’un chiffre. Cette phrase évoque la curiosité dans l’interne qui continue le discours à la poursuite de l’individu, toujours surpris par ses réponses et ses attitudes inattendues. Il découvre un homme qui, au bout de sa vie, ne regrette que de ne pas avoir vécu une grande souffrance. Et là, au dernier moment de sa vie, voilà la souffrance la plus grande — un amour irréalisable.

La magie d’avoir fait témoin à un tel événement singulier, c’est que l’on devient une partie de l’histoire, et notre vie en prend pertinence. L’interne était le seul à voir le déroulement de ce moment unique à l’univers, et à cet effet il devient lui-même plus qu’un chiffre, le seul témoin. Et nous les lecteurs, c’est pareil, n’est-ce pas ?

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