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Lettre de la marquise de Mercueil au Vicomte de valmont

Commentaire de texte : Lettre de la marquise de Mercueil au Vicomte de valmont. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Décembre 2018  •  Commentaire de texte  •  768 Mots (4 Pages)  •  1 004 Vues

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Cette lettre de la marquise de Mercueil au Vicomte de Valmont occupe une place centrale dans ce roman épistolaire qui illustre le mouvement libertin au XVIIIe siècle.

Cette lettre qui illustre le libertinage au XVIIIe siècle donc, un mouvement qui remet en cause les dogmes et les règles de la religion, mouvement de libre–penseurs et d’esprit fort.

Problématique : la lettre comme instrument de domination : la formation intellectuel d’un esprit libertin

la lettre comme instrument de domination

la lettre se présentent d’abord comme un traité qui énonce des principes : mes principes : ils sont le fruit de mes profonde réflexion.

Les 10 premières lignes constituera le premier paragraphe assigne la primauté au rôle dévolu à la volonté personnelle guidée par la raison.

Tout l’autoportrait qui va suivre ne vise ni plus ni moins que justifier ses principes qui sont logiquement début de l’observation du monde,

toutes les de prime abord soumis au régime de la volonté qui régit tous : « je dit mes principes, et je le dis à dessin », « a dessin », c’est-à-dire, des propos délibérée et dans un but précis

dès le premier paragraphe, le libertin se définit bel et bien conformément au sens étymologique du terme (libertinus: esclave affranchi de deuxième génération), comme un individu qui s’est libérée des conventions.

« Mes principes ne sont pas comme ça des autres femmes, donner au hasard, reçu sans examen est suivi par habitude. »

L’écueil de cette posture, c’est l’orgueil. Orgueil consécutive à la toute-puissance de la raison qui aboutit à la dernière phrase, parfaitement blasphématoire aux yeux de l’Eglise : « je les ai créé, et je suis dire que je suis mon ouvrage » : l’orgueil du libertin éclate donc à partir du moment où ce n’est plus un dieu tout-puissant qui créé l’homme à son image mais larmes qui se crée lui-même, fruit de ses « profondes réflexions ».

Après ce préambule théorique, la marquise de Mercueil présente l’autoportrait de la libertine :

II. La formation intellectuel d’un « esprit fort »

observation et déduction

Dès le second paragraphe, la marquise de Mercueil commence une sorte d’autobiographie sur sa formation et son apprentissage intellectuel : entrée dans le monde dans le temps où fils encore, j’ai dévoué paraît pas au silence est à la Il dès le second paragraphe, la marquise de Mercueil commence une sorte d’autobiographie sur sa formation et son apprentissage intellectuel : entrée dans le monde dans le temps où fils encore, j’étais vouée par état au silence et à l’inaction, j’ai su en profiter pour observer et réfléchir. La marquise définit une démarche scientifique : la démarche scientifique consiste tout d’abord avoir un esprit d’observation pour aiguiser son propre jugement et déduire de ses observations des règles d’action.

La première règle de conduite que la marquise de Mercueil s’impose dans le monde, c’est de porter un masque : l’hypocrisie est son

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