Les tragiques, d'Aubigné.

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Catherine de Médicis : coupable et le cardinal. Portrait satirique : on est dans les causes de l’horreur.

Portrait d’une femme, mais aussi de toute la monarchie.

1er portrait satirique n’est-il pas d’abord un jugement moral et religieux ?

        La satire sert à dénoncer un comportement, à porter en ridicule => doit faire rire.

Ici c’est l’esthétique de l’horrible, cette femme est tellement horrible qu’elle est damnée.

        V. 723-736 : présentation de deux fléaux de la France

Portrait satirique de Catherine de Médicis

Imprécation directe de Jésabel.

1er mouvement :

        Présentatif adverbial (voici) => D’Aubigné veut nous présenter quelque chose. Répétition du chiffre 2 : il y a deux causes, qui vont avoir des noms=> 2 c’est la division, la guerre.

725 : topos de la fatale femme : ramène au pouvoir : c’est un portrait royal.

        2 flambeaux : fait de la lumière, lié à la vérité, Agrippa veut montrer l’horreur, mettre le jour sur cette horreur, ça allume aussi les buchers, torture, mort, univers culturel de l’enfer et donc de l’ancien testament. Ton véhément de d’Aubigné dans l’exclamation vers 730. Isolement de certains mots grâce à la ponctuation … L’ecclésiaste va jeter un sort à ceux qui sont gouverné par des enfants : donc topos de monde à l’envers.

Dernière la satire morale il y a une satire scatologique.

« ce dit le sage »= cela dit le sage, c’est ce que dit le sage.

Cible privilégier de d’Aubigné, c’est Catherine de Médicis.

« Saint » et « sacrée » :

Antithèse : un signe de la royauté qui s’oppose à un corps banal, celui de Catherine de Médicis.

Forme du vers dit le monde renversé : « la tête insolente, le sacré sceptre ».

2ème mouvement :

        Caractère péjoratif du portrait de Catherine de Médicis. Rappel de la violence des guerres civiles, pour montrer l’horreur de laquelle elle est capable. 743 : apparition de dieu, la damnation sera pour Catherine de Médicis.

2 des 7 péchés capitaux : colère, rage, … Encore le tableau de la mère monstrueuse.

Allitaration en L : sorte de féminité.

3ème mouvement :

         V.747 : il nomme Catherine de Médicis : Jésabel, qui est une métaphore, qui participe de la satire de la régente. Il change le nom de Catherine, car c’est un monstre.

Jésabel est un monstre, elle est inhumaine.

• 756 : chute de cette manœuvre politique, elle se met tout le monde à dos.
• Caractère cruel, gout du sang, le royaume est dirigé par quelqu’un qui aime le sang et qui se nourrit du sang de ses sujets.

Italie : montre les origines de cette femme. Une femme sur le trône qui est étrangère.

Dernier vers : France / Italie : avec gibier, ici la France est gibier de l’Italie : métaphore du gibier. => imprécation contre la reine car il dit qu’a ses yeux la reine est déjà damnée, et comme il est prophète, elle est effectivement damnée.  

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