Les miserables l'onde et l'ombre

Le romantisme est un mouvement littéraire et artistique qui s’est développé dans la première moitié du XIXe siècle par la réaction contre la régularité classique et le rationalisme des siècles précédents. Il qualifie une aspiration au romanesque, c’est-à-dire à l’imaginaire, à l’aventure, à la description de paysage dans lesquels la nature tient une place primordiale. Ce procédé se retrouve chez Victor Hugo, l’un des écrivains français du XIXe siècle les plus importants de la langue française et chef de file du mouvement romantique, auteur de Notre Dame de Paris (1831) et du dernier jour d’un condamné (1829). Ce mouvement se retrouve plus particulièrement dans son œuvre la plus connue : les misérables écrit en 1862. Ce roman relate de plusieurs personnages tell que : Jean Valjean, Cosette, Marius, Javert, Fantine, les Thénardier, et Gavroche. Ces personnages sont tous liés par la misère (ils sont soit des personnes tombées dans la pauvreté, des ex-détenus, des prostituées, des enfants de rue etcetera.) Le passage proposer à l’étude est un extrait du chapitre V, du troisième livre, de la deuxième partie intitulé Cosette. Celle-ci fait partie des personnages les plus connus, c'est une petite fille que sa mère ne pouvait plus élever par manque d’argent et qui a été placée chez les Thénardier qui ont fait d'elle une servante. Elle apparaît pour la première fois dans le roman lorsqu'elle traverse la forêt en pleine nuit pour aller chercher de l'eau. En quoi cette forêt est-elle néfaste pour l'enfant ? Tout d’abord nous allons montrer comment Victor Hugo transforme cette marche dans la forêt en une entrée dans un monde effrayant, ensuite comment le récit progresse du pathétique à la rencontre miraculeuse.

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