Les fleurs du mal : De la laideur et de la sottise, (le poète) fera naître un nouveau genre d’enchantement
Dissertation : Les fleurs du mal : De la laideur et de la sottise, (le poète) fera naître un nouveau genre d’enchantement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clarasng • 26 Mars 2022 • Dissertation • 1 432 Mots (6 Pages) • 1 348 Vues
SUJET DE DISSERTATION
« De la laideur et de la sottise, (le poète) fera naître un nouveau genre d’enchantement» a écrit Baudelaire.
Charles Baudelaire est un poète du XIXe siècle qui a écrit le célèbre recueil de poèmes publié en 1861 : Les Fleurs du Mal. Il est considéré avec cette œuvre comme précurseur de la poésie moderne. A travers ses poèmes, Baudelaire essaie de nous montrer que la poésie à un regard renouvelé sur le monde, pour lui, la poésie est de la magie et il est là pour redonner du sens aux mots. Dans Les Fleurs du Mal il aborde des sujets non poétique tels que la mort, la prostitution ou encore l’alcool mais il leurs donne de l’importance « j’ai pétris de la boue et j’en ai fait de l’or » écrit-il dans Bribes.
Nous nous demanderons alors dans cette dissertation, comment la poésie de Baudelaire nous montre le monde sous un tout autre regard.
Dans un premier temps nous verrons que le poète élève notre monde, lui donne de l’importance, l’ennoblit, puis dans un second temps nous verrons qu’il voit la réalité d’une autre manière que nous la voyons et qu’ainsi par sa poésie,il transforme notre vision du monde.
Tout d’abord, le poète souhaite faire entrer les misérables, les petits de la société, les personnes considérés comme « sans importance » dans la poésie. En effet, Baudelaire consacre de nombreux poèmes à des choses dont on ne se saurait pas souciés sans avoir lu son recueil. Il donne ainsi de la valeur à toutes ces choses, ces personnes que nous oublions au quotidien. Il les met sur un piédestal.
Il prend pour exemple Victor Hugo qui à déjà fait cela auparavant dans ses propres poèmes.
Il va effectivement consacrer un poème à des hiboux, intitulé « Les hiboux ». Il les considère comme des dieux. Ces animaux reflètent le calme, la patiente, la méditation. Ils peuvent, sans bouger, par leur imaginaire sortir du monde dans lequel ils sont. Ces êtres dont personne ne se soucie sont ici rehaussé par l’auteur et en fait ainsi des modèles. Il fait la même chose en consacrant un poème à des chats. Il nous les présente comme des êtres divins, sacrés. Il écrit qu’ils sont « pleins d’étincelles magiques ». Ces animaux sont là également tirés vers le haut par la poésie.
Dans « les petites vieilles », Baudelaire fait de ces personnes âgées, au seuil de la porte de la mort, des êtres importants qui sont à prendre en considération. Il écrit qu’il faut les aimer même si ces « petites vieilles » sont des êtres bossus qui semblent être des monstres. Mais Baudelaire nous le dit, « le beau est toujours bizarre ». Comme dit auparavant, Baudelaire s’inspire de Victor Hugo pour élever les misérables dans la société. Hugo donne encore plus d’importance à ceux-cis que Baudelaire dans ses écrits. En effet, dans son recueil de poèmes intitulé Les Contemplations Hugo consacre un poème à un mendiant. Il montre que ce mendiant, méprisé de tous est quand même une personne importante dans la société. Le poète est le seul à le prendre en compte, il montre à travers les vers l’humanité de ce mendiant et le place du côté de la bonté. Il le voit comme quelqu’un de proche de Dieu alors que la société le chasse et ne le considère même pas comme quelqu’un d’humain mais plutôt comme un animal. Il élève donc ce mendiant et le rend important. Il
est donc le mentor de Baudelaire en ce qui concerne l’entrée des petits de la société, des personnes vu comme misérables, dans la poésie.
L’auteur va également faire entrer la laideur dans la poésie. Il est là encore dans la continuité des poèmes de Victor Hugo. Dans « les sept vieillard » l’auteur écrit là encore un poème sur des personnes âgées. Il démultiplie un vieillard en cette affreux vieillard, il les prend en considération et fait de la laideur de cette vieille personne tout un poème. Cet être laid qui n’a rien d’enviable est rendu comme sujet poétique. Baudelaire rend ce vieillard comme éternel.
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