Les caves de Lille Victor Hugo

Introduction:

En février 1851, Victor Hugo se rend à Lille pour constater les conditions de logement des ouvriers du textile dénoncées par l’économiste Adolphe Blanqui, il est bouleversé par ce qu’il découvre. A son retour, Victor Hugo étant lui-même député, rédige un discours pour l’Assemblée nationale. Il décrit dans son discours ce qu’il a vu à Lille. Il va essayer de sensibiliser les députés et déclare la misère. Nous pourrons voir dans notre première partie la description que Hugo fait des caves de Lille, de la misère avec le registre pathétique; Dans notre deuxième parties nous allons voir la capacité que Hugo a d’émouvoir et de persuader.

Developpement:

Victor Hugo cherche a rendre responsable les personne de l’assemblée quand il fait la description des Cave de Lille. Il utilise le registre pathétique pour toucher l’auditoire ainsi que le registre épique, il est moins développé mais il est tout aussi important. Victor Hugo a une image très négative du peuple, il sait a quoi cela ressemble. Dans cette première phrase Hugo implique tous « Ceux » qui sont ses opposant. Victor Hugo cherche à émouvoir le lecteur ou le spectateur par des situations, la souffrance. Il décrit des scènes de misère auxquelles il a assisté « d’autres qui ont toujours faim », « des feuilles vertes, les essuient et les mangent ». Il utilise le champ lexical de la misère : « guenilles mouillées qui ne sèchent pas de tout l’hiver », une façon implicite de dire que les enfants ont froid. « toujours faim », le toujours souligne leur malnutrition et la misère dans laquelle vivent ces enfants. Il présente la misère comme une entité vivante, une ennemie, c’est la misère le véritable mal, d’ou cette dimension épique. Hugo nous fait un tableau de la misère. Victor Hugo à cette sensation de pitié  « s’ils avaient vu comme moi de malheureux »,  « le coeur serre comme je l’ai en ce moment », il fait partager cette sensation au lecteur. « Messieurs, allez à Rouen, allez à Lyon, à Reims, à Amiens, à Tourcoing, à Roubaix, visitez ici, à Paris, visitez à fond nos faubourgs Saint-Antoine et Saint-Marceau, vous y constaterez des faits pareils à ceux que je vous ai signalés, des faits pires ! », Hugo fait une énumération de quelques lieux où règne la misère pour montrer que la misère est en train de se généraliser sur tout le territoire français. Il répète le mot misère dans son texte, cela montre que c’est un sujet qui doit être traité ou il amènera à la destruction de la société.

Victor Hugo utilise plusieurs arguments qui font réfléchir. Il apporte un témoignage personnel sur les conditions dans lesquels vivent certaines personnes, il compare la misère à une nuit (« la misère, comme l’ignorance, est une nuit », c’est une métaphore avec la misère assimilée à la nuit. Il rappelle dans son discours que la misère conduit souvent à des problèmes politiques, des révoltes : « la misère qui a fait les jacqueries, qui a fait Buzançais, qui a fait juin 1848 ». Victor Hugo à décomposé son discours en cinq partie. Dans la première partie il nous témoigne la misère de Lille, dans la seconde partie il nous fais constater que cette misère ce trouve partout en France, dans la troisième partie

...