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Lecture linéaire la rencontre, La princesse de Clèves

Commentaire de texte : Lecture linéaire la rencontre, La princesse de Clèves. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Décembre 2019  •  Commentaire de texte  •  1 483 Mots (6 Pages)  •  2 678 Vues

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Texte 4 : La rencontre amoureuse

  1. La mise en scène de la rencontre
  1. L’entrée en scène des personnages
  2. L’importance du regard
  1. Une rencontre marquée par la fatalité
  1. Une scène qui respecte les bienséances
  2. Le rôle décisif du Roi et de la Reine dauphine
  1. Le jeu du dialogue, la manipulation de la cour
  1. La gêne de Mme de Clèves
  2. Un amour impossible
  1. La mise en scène de la rencontre
  1. L’entrée en scène des personnages

« Lorsqu’elle arriva, l’on admira sa beauté et sa parure ; » le on ici désigne la cour : la princesse fait l’objet d’admiration unanime de la cour. Mais il n’y a pas de description précise on parle juste de sa beauté et de sa parure plutôt que de faire une description du personnage, la narratrice préfère une description de l’apparition et de l’effet qu’elle produit sur Nemours. L’arrivée de Nemours est en différée c’est pour ménager l’effet de surprise : son entrée est spectaculaire dans ce bal qui met en valeur l’apparence et le rang social. « Il se fit un assez grand bruit vers la porte de la salle » : l’entrée de Nemours est théâtralisée mais aussi par cette citation « M. de Nemours qui passait par-dessus quelques sièges pour arriver où l’on dansait » On pourrait penser à un lien avec la préciosité où les sièges représenteraient les obstacles tel un chevalier qui arrive à sa princesse.  Cette mise en scène vient rompre l’ordre parfait du bal par du bruit et le remue-ménage des sièges. Ce désordre dans la cérémonie fait un parallèle avec le désordre qui arrive ensuite dans le cœur de la princesse.

  1. L’importance du regard

Dans ce début de texte on peut retrouver de nombreuses occurrences du verbe voir et de tout ce qui se rapporte au champs lexical de la vision, ce verbe est appliqué aux 2 personnages. Cette insistance souligne l’importance des apparences puisque dans le monde de la cour on a peut accès à l’intériorité, au pensée des individus ils ne doivent pas laisser paraître leurs émotions, pensées.

On peut relever le parallélisme avec « il était difficile » et la répétition du verbe voir et surpris : les termes montrent le trouble qui vient perturber les conventions, les codes. Le parallélisme entre « surpris » de « Ce prince était fait d’une sorte qu’il était difficile de n’être pas surpris de la voir quand on ne l’avait jamais vu » et « étonnement » de « mais il était difficile aussi de voir Mme de Clèves pour la première fois sans avoir un grand étonnement » montre que les personnages sont destinés l’un à l’autre et que cet amour sera réciproque.

Étonnement a le sens de « frapper par le tonnerre » au XVIIIème siècle. Ce terme exprime la forte émotion et le coup de foudre. Dans la tradition précieuse le coup de foudre né du regard, de la prestance, de la beauté. » Fait d’une sorte » « l’air brillant » ces procédés contribue à idéaliser les personnages qui sont hors du commun.

On a vu dans cette première partie le topos de la rencontre mais on peut noter l’intervention du roi dans ce passage qui est importante comme si on avait la marque du destin qui va montrer la fatalité de cette rencontre.

  1. Une rencontre marquée par la facilité
  1. Une scène qui respecte les bienséances

Rien n’est indiqué sur la proximité des corps pendant la danse : c’est tabou. Cela enfreindrai la bienséance. Il est important de signaler que le bal représente un moment privilégié pour le monde de la cour car cela met en valeur le rang social et les apparences mais c’est aussi un lieu de séduction la seule occasion de contact physique entre les hommes et les femmes à travers la danse. Les seules manifestations qui sont tolérés sont la surprise « M. de Nemours fut tellement surpris » et l’admiration qui est marqué par l’intensif tellement. L’homme et la femme ne sont pas à égalité ici car le duc est célibataire et il est plus expérimenté, donc il peut exprimer son étonnement par son attitude « il ne put s’empêcher de donner des marques de son admiration » c’est une subordonnée consécutive avec une négation « il ne put » cette négation renforce l’idée de la fatalité : il ne peut pas faire autrement.

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