Lecture linéaire, incipit de la Princesse de Clèves

I. Le portrait élogieux du roi Henri II :

a. Un cadre somptueux

- cadre spatio-temporel : l’histoire du roman se déroule un siècle avant l’époque de madame de Lafayette. Henri II mort en 1559

        → tableau d’une époque passée + évocation indirecte du présent par le procédé de distanciation, nous pouvons ainsi deviner la cour de Louis XIV à l’époque de l’autrice.

- « cette cour se caractérise par la magnificence est la galanterie »

magnificence : synonyme de grande beauté

galanterie : terme ambivalent qui désigne une attitude respectueuse mais aussi un comportement séducteur.

- première phrase crée une atmosphère féerique par ses tournures superlatives et hyperboliques : « tant d’éclats »

la cour se définit ainsi par un paroxysme de splendeur de beauté et de jeunesse.

- le roi occupe le sommet de la hiérarchie par l’énumération ternaire des adjectifs qualificatifs.

Il offre l’exemple d’une passion amoureuse longue et intense pour diane de Poitiers mais aussi violente.

- cette cour semble ambivalente entre violence et passion. Cette violence amoureuse annonce une fin tragique de ce roman d’amour

b. la cour, un lieu de divertissement

- évocation des divertissements + adj souligne la perfection du souverain

- la cour se consacre aux jeux → imparfait itératif «c’était tout les jours » (itératif : qui exprime l’habitude)

- énumération des jeux

- divertissement qui détourne de la vertu morale. Le roi manifeste publiquement son amour pour son amante

II. Le portrait élogieux de la reine Catherine de Médicis

a. le portrait élogieux de la reine

- cour régie par l’étiquette « la présence autorisait » exprime le respect du aux règles de bienséance

- le portrait physique de la reine est élogieux

- évocation du mariage du roi et de la reine : chronique historique ayant une connaissance précis des familles régentes.

- légitimation du pouvoir royal en en faisant l’éloge « Henri II prince que sa naissance et ses grandes qualités etc... »

b. la cour, un lieu d’intrigues

- ambition politique de la cour ‘reine ambitieuse » dont la politique semble primer sur l’amour « ne souffre pas de l’amour du roi pour Diane de Poitiers»

        → cependant la tournure impersonnelle « semble » ne permet pas de savoir ce quelle ressent vraiment, le lecteur doit sen tenir aux apparences  

- en effet, la reine avait une « si profonde dissimulation » : dissimulation importante ou chacun cache ses sentiments comme le fera la princesse de Clèves.

- le roi est dépeint comme un séducteur ce qui contredit la vertu dot il doit faire preuve.

- le roi et la reine incarnent les intrigues de la cours, dues aux passions.

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