Lecture analytique le mariga de figaro d'exposition
Fiche de lecture : Lecture analytique le mariga de figaro d'exposition. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lenny Durand Valls • 16 Octobre 2016 • Fiche de lecture • 1 189 Mots (5 Pages) • 754 Vues
Jean Luc Lagarce né en 1957 et mort en 1995 est un auteur dramatique contemporain et metteur en scène du XX ème siècle, il publie en 1990 « Juste avant la fin du monde » une pièce de théâtre. Dans la partie 2 scène 2, Louis héros principal de la pièce revient après une longue absence annoncer sa mort prochaine à sa famille son frère et sa sœur se disputent, il finira par repartir sans rien leur dire. Ainsi nous pourrons nous demander comment le tragique influe-t-il sur les relations familiales. Pour cela dans un premier temps nous aborderons le problème de communication au sein de la famille.
En deuxième temps nous analyserons la tension familiale qui domine.
Dans la 2ème partie scène 2, Antoine le frère du héros est en colère contre Suzanne leur sœur, elle lui reproche des choses qui selon lui son fausse « je ne disais rien(..)je n'ai rien dit de plus(...) je n'ai rien dit » l 2,5,7 il se répète pour prouver son innocence. Il continue en se questionnant « y-a-t-il quelque chose de désagréable à ce que je dis ? »l.10, puis prend son frère à témoin « Louis!(...)j'ai dit quelque chose de désagréable ? »l.12. Antoine est indigné « Ne me regardez pas comme ça ! » l.13
Catherine la femme d’Antoine prend partie est défend Suzanne « Elle ne te dit rien de mal ». l.14 Elle juge son mari en l'accusant d'être une brute « tu es un peu brutal » l.15 et continue en lui disant « on ne peut rien te dire »l.15. Antoine par la suite s'interroge à nouveau « Je suis un peu brutal ? Pourquoi tu dis ça ? » l.19 ce questionnement rhétorique nous donne l'impression qu'il est paranoïaque. Il croit que tout le monde est contre lui « Vous êtes terribles,tous avec moi »l.23 cela accentue sa possible paranoïa. Louis essaie de défendre Antoine mais celui-ci le brime en le surnommant « la bonté même »l.26 l'auteur emploie ici l'antiphrase. Il se met en position de victime « ce n'est pas bien, ce n'est pas juste »l.38 « arrêtez(...)de me prendre pour un imbécile ! »l.40 il emploie un rythme redondant et amplifie ses propos.
Antoine n'arrive pas à communiquer la tension entre eux est palpable.
Antoine finit par devenir violent, il repousse sa femme « Je n'ai rien ne me touche pas »l.28, il poursuit avec « toi, non plus, ne me touche pas ! »l.34, il devient agressif, il insinue qu'on le prend pour un monstre « comme une bête curieuse »l.37 il se compare à une bête. Il finit par lâcher prise et ne désire plus rien « il fait comme il veut, je ne veux plus rien »l.41, il a perdu toute conviction, c'est injuste ce qui lui arrive et il le fait savoir « ce ne peut pas(...) ce n'est pas une chose juste, vous ne pouvez pas(...) cela ne se peut pas. »l.45,46,47,48, il est accablé sous les reproches.
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