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Lecture analytique, L'Île des esclaves - marivaux

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Par   •  12 Juin 2016  •  Commentaire de texte  •  1 232 Mots (5 Pages)  •  2 284 Vues

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Séquence 3 : L'île des esclaves, MARIVAUX (1725).

Problématique de la séquence : Que révèlent de la société les artifices du théâtre comique ?

Lecture analytique n°14

Mariaux L'île des esclaves scène 3 « Vaine, minaudière et coquette […] profitez de cette peinture-là, car elle me paraît fidèle » (1725)

Présentation du l'auteur :

Né à Paris (France) le 04/02/1688 ; Mort à Paris (France) le 12/02/1763. Auteur principalement de pièces de théâtre, Pierre Carlet de Chamberlain de Marivaux, inspiré par la commedia dell'arte, écrit surtout pour la Comédie-Française et la Comédie-Italienne.  Ses pièces de théâtres remportent pour certaines un grand succès populaire : La Surprise de l'amour en 1722,La Double inconstance en 1723, Le jeu de l'amour et du hasard (1730) et Les Fausses confidences (1737) en sont quelques exemples. Il y est le plus souvent question d'amours légères, ce que l'on appellera plus tard le "marivaudage". Cependant, à cette apparente légèreté s'ajoute dans ses pièces une subtile critique des inégalités sociales, comme L'île des esclaves (1725) ou La Colonie (1750). Parallèlement à sa carrière de dramaturge, Marivaux travaille dans la banque puis comme journaliste au Spectateur français, journal qu'il fonde en 1721.

Titre et présentation du l’œuvre :

L'île des esclaves est une comédie de Marivaux, en un seul acte et 11 scènes. La première représentation a lieu en 1725. Le mélange des genres se trouve sur tous les plans : les personnages grecs, le naufrages, tendent vers une tragédie, mais l’œuvre est bien une comédie : confusion des sentiments, échanges des rôles entre maîtres et valets, aspect comique du personnage d’Arlequin. La fin de la pièce n’est en fait que le retour au début de l’histoire, ce qui est le propre de la comédie. 

Exemple de plan :

I- Trivelin le meneur de jeu

1- rôle de trivelin

Jeu de questions réponses (l8 et l1) « cela a regarde-t-il » Il dirige l'interaction entre les deux. IL les fait parler. Impératif, il interroge ne particulier Cléanthis, il donne des ordres → impératif « détaillons un peu cela » « attendez donc » → à Euphrosyne «  profitez de cette peinture-là » pour faire taire euphorsine. Ordre à la maîtresse pour qu'elle accepte son rôle.

Il lance la conversation puis commente « j'en augure » « je vous félicite » « elle développe assez bien cela » « trouvez-vous » prise de distance de trivelin dans la situation.

Domine le cours du temps « ce n'est qu'un début » → « vaine [...] » → passé trait de caractère d’Euphrosyne »c'est pas fini »(l7) « j'en augure bien pour l'avenir » → future de cléanthis « eh ! » souffrance d’Euphrosyne « n'en voilà-t-il pas assez monsieur ? »

Il utilise pas la 1ere personne, modalité interrogative et exclamative → pour faire parler les autres. Il s’efface pour laisser l'utopie se mettre en place. Mise en scène de l'utopie.

2- la démarche adopté

Point de vue extérieure tout en aidant la communication entre les 2 personnes, qui lui permet de ne pas s’impliquer entre les deux. Mais pose quand même des limites de la thérapie. Il fait un constat.

Trivelin rassure Euphrosyne mais acquiesce ce que cléanthis dit. Il fait prendre conscience de l'attitude de cléanthis. Il s'adresse aux deux → méthode qui permet a Euphrosyne cette prise de conscience. Il régule la parole, IL invite clanthis a clore sa parole (l18 et19) Elle répond aux questions et l’aide « ce n'est qu'un début » il l'encourage. Il rassure euphosine « courage madame » « profitez de cette peinture-là » il aide Euphrosyne à reconnaître ses erreurs.

II- la libération de Cléanthis

1- le discours d'une servante

Elle se présente elle-même comme une servante. Elle connaît mieux que personnes sa maîtresse (l37) « car nous autre esclaves... ». Nomme sa maîtresse avec madame → respect. Madame + elle → façon de lui parler → habitudes de soumission → ironique. Peurs de sa maîtresse elle n'ose pas leur parler à elle, car habitude de soumission.

Euphrosyne s'adresse à elle → « qu'on m'apporte » Cléhantis

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