Lecture Analytique l'Olive Du Bellay

Séance 1 : Déjà la nuit -en son parc..., J. Du Bellay (p 265)

Introduction

Joachim du Bellay, poète français du XVIe siècle (1522-1560) forme avec Pierre de Ronsard, le noyau des poètes de la Pléiade. Il devient le porte-parole du groupe des sept poètes constituant ce mouvement avec son manifeste Défense et illustration de la langue française. L'Olive est le premier recueil de sonnets du Du Bellay inspiré de Pétrarque. Thème : Poésie lyrique amoureuse. « Déjà la nuit en son parc... » Sonnet qui asse pour un modèle du genre ; thème de la « belle matineuse » inspiré par femme-muse idéale, probablement imaginaire.

Problématique

Comment le sonnet magnifie-t-il la femme ?

I- Le lieu

Le décor devient précieux la métaphore des « perlettes » qui désigne la rosée fait écho au terme « trésors » et « enrichissait ». Les images soulignent la préciosité du décor, l'éclat et le scintillement de la nature à l'aube l'hyperbole obtenue par le déterminant « mille » renforce cet effet.

1- Le dynamisme de la scène

La fin de la nuit est évoquée au moyen d'une image traditionnelle, empruntée à la mythologie : La nuit est une déesse montée sur son char précédé de « ses noirs chevaux ».

On remarque la métaphore de la bergère qui rassemble.

« Un grand troupeau d'étoiles vagabondes ». L'adjectif épithète « vagabonde » renforce l'idée de mouvement tout comme le participe présent « fuyant » et le verbe chasser.

II- Le regard ébloui sur la femme aimée : Étude des tercets qui présentent aussi une unité thématique autour de la figure féminine

1- Comment est mis en valeur le surgissement de la femme aimée

Le premier tercet est introduit par une subordonnée circonstancielle de temps au passé simple cette subordonnée introduit la rupture et met en valeur le surgissement soudain de la femme apparaît alors dans le sonnet la premier personne qui représente le poète subjugué.

2- Désignation de la femme aimée

On remarque qu'elle n'est pas nommée précieusement. Le poète utilise une périphrase qui revoit aux divinités de la nature dans la mythologie grecque : La femme parait alors irréelle elle semble divinisée. Elle est comparée à une « étoile vive ». L’adjectif épithète « vive », le verbe « sortir », le gérondif « en riant » soulignent la vivacité, le dynamisme, l'énergie de cette femme heureuse.

L'expression « jour honteux » montre la supériorité de la beauté féminine par rapport à l'aube naturelle. Le parallélisme du dernier vers place la femme sur le même plan que « l'indique Orient », la femme est placée du coter de la région natale du poète : « L'Angevin ».

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