Le voyage

Synthèse

C’est une réalité, depuis toujours l’homme voyage. Au début de l’histoire, les voyages et la découverte de terres inconnues, se faisait à pied. Avec l’évolution, l’homme a réussi à naviguer sur les océans, mais ces voyages les obligés à être en mer pour plusieurs mois. Aujourd’hui, avec l’accélération des rythmes de vie et le développement des moyens de transport de plus en plus performants, l’homme peut se rendre plus facilement à l’autre bout du monde qu’il y a encore quelques années. Une question se pose alors : quel type de voyage faudrait-il privilégier ? Nous tâcherons d’y répondre avec les cinq documents proposés par ce corpus. Le premier document est un film d’Arthur Hiller, « Transamerica express » de 1976. Le second est un extrait du journal de Victor Hugo qui s’intitule « Le Voyage en Belgique » publié en 1862. Le troisième document est un second film, celui de David Lynch intitulé « Une histoire vraie » de 1999. Le quatrième document « Histoire du silence » est un livre d’Alain Corbin qui fût publié en 2016. Enfin nous avons comme cinquième et dernier document, un recueil de poésie de Valery Larbaud, Poésie d’A.O. Barnabooth « Ode », publié en 1913.

Même si les intérêts de voyager sont nombreux ; l’objet premier est la découverte et c’est ce que nous décrit Victor Hugo lorsqu’il découvre les merveilles d’un pays étranger : la Belgique. A travers son journal, il va raconter minutieusement son voyage à sa femme Adèle, en portant une grande attention à l’extérieur et particulièrement aux monuments qu’il décrit avec justesse et intensité. Généralement associé à l’exotisme, le voyage fait rêver plus d’un, et Valery Larbaud l’évoque dans son recueil de poésie : Poésie d’A.O. Barnabooth « Ode », publié en 1913, la douceur de vivre et le plaisir de découvrir des lieux inconnus dont la simple évocation des noms fait rêver, ici Vienne et Budapest. Cependant, certaines personnes sortent complètement de leur zone de confort et donne vie à ces rêves afin de s’ouvrir sur le monde, jusqu’au point de changer complètement de vie. Après tout, partir en voyage est l’occasion de flâner, de prendre son temps. En effet, la vie moderne est fréquemment source d’angoisse. Les journées, bien remplies, ne laissent pas de temps pour se ressourcer, se poser.

Néanmoins, le voyage en lui-même est déjà une destination. Peu importe les conditions de celui-ci, que ce soit un voyage d’agrément ou pas, un voyage lent ou rapide, qu’il soit interrompu ou non, les voyages ont tous des buts différents car, comme le dit si bien Mattew Karsten : « Investir dans les voyages, c’est s’investir en soi-même ». Prenons l’exemple du film de David Lynch, « Une histoire vraie ». Ce film raconte l’histoire d’un vieil homme qui va rendre visite à son frère qui a été victime d’une attaque et qu’il n’a pas vu depuis 10 ans. Malgré la situation, le vieil homme va traverser les Etats-Unis à bord d’un tracteur/tondeuse qui va à 10km/h. Mais ce voyage du pardon va permettre au personnage principal, Alvin, de mieux se connaître malgré son grand âge et surtout de mieux comprendre les autres grâce aux nombreuses rencontres intéressantes qu’il fera au cours de son voyage. Ceci montre que le plus important ce n’est pas la destination, mais bien les mésaventures et les souvenirs qui sont créés tout au long du voyage.

...