Le théâtre
Fiche : Le théâtre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar iconnxs • 9 Juin 2018 • Fiche • 4 712 Mots (19 Pages) • 521 Vues
Le Théâtre :
Tout d’abord on parle du théâtre avec tout ses notions ensuite on se focalise sur le théâtre de l’absurde.
Déroulement de l’action théâtrale :
1 ) Scène d’exposition : la scène d’exposition occupe le plus souvent la (ou les) premières scène(s). Elle Elle a pour rôle de donner toutes les informations nécessaires à la compréhension de la situation : les lieux, l’époque, les personnages, leur classe sociale…
2) Nœud : point culminant de l’intrigue dramatique où tout est mêlé mais où aucune solution ne semble possible.
Ou Intrigue : suite de nœuds, d’événements et d’actions qui constituent une pièce de théâtre. C’est l’intrigue qui sous-tend la progression dramatique.
3) Péripétie(s) : événement(s) inattendu(es) qui modifie et fait évoluer l’intrigue dramatique.
4) Dénouement : il s’agit des dernières scènes d’une pièce de théâtre, là où l’intrigue se résout et où un ordre nouveau est institué.
Les registres
Comédie : tout ce qui provoque le rire ou le sourire du spectateur. Il possède souvent une visée didactique : corriger les mœurs en faisant rire.
Le rire peut être provoqué par des procédés comiques :
- comique de mot ou de parole : Ex : jeux de mots... (le texte de la pièce) ;
- comique de geste : mimiques , gifles... ( le jeu du comédien ) ;
- comique de situation Ex : trompeur trompé Le Tartuffel (’intrigue). Le registre comique peut avoir comme seul objectif le rire mais il peut également dédramatiser une situation ou avoir une fonction critique.
-le comique de répétition : dû à un effet mécanique de répétition (de paroles, de gestes, ...)
-le comique de caractère : s'appuie sur un trait ridicule et grossi de la personnalité d'un personnage (jalousie maladive, avarice, …)
Comédie classique :
Structure classique : trois ou cinq actes ; exposition, nœud, dénouement
sujet emprunté à la vie quotidienne
Des personnages ordinaires
Une action vive et rythmée aux nombreuses péripéties.
Comédie d’intrigue: l’auteur s’occupe surtout d’intéresser et d’amuser le public par une action fortement intriguée et par la multiplicité et la variété des incidents. Cette comédie repose sur :
Un très grand nombre de péripéties et de rebondissements.
L’utilisation de procédés romanesques.
Le recours à la théâtralité, c’est-à-dire au théâtre dans le théâtre.
Les personnages types.
Comédie de caractère: Elle est centrée sur un personnage dont elle veut dénoncer les défauts. C’est le cas d’Harpagon dans L’Avare de Molière.
L'Avare est une comédie de Molière en cinq actes et en prose, représentée pour la première fois sur la scène du Palais-Royal le 9 septembre 16682. Il s'agit d'une comédie de caractère dont le personnage principal, Harpagon, est caractérisé par son avarice caricaturale. Harpagon tente de marier sa fille de force, tout en protégeant obstinément une cassette pleine d'or.
La Marmite (Aulularia) de Plaute est une pièce de théâtre de Plaute (poète comique latin, 254–184). Elle va fortement influencer L'Avare de Molière (Hypothèse )
Le burlesque : forme de comique qui provient du décalage entre le fond et la forme (par exemple, personnage de haut rang qui s'exprime de manière vulgaire ou inversement, personnage ordinaire qui tente de s'exprimer en termes relevés)
La farce : est une comédie du Moyen-âge adressé d’abord au peuple pour son côté grossier, ses tromperies et ses bastonnades, qui a beaucoup inspiré Molière. La présence d’éléments farcesques dans ses pièces lui a parfois été reprochée comme un écart préjudiciable à la bienséance. Comique grossier qui s'appuie sur des situations schématiques (coups de bâtons, bousculades, renversements de situation : arroseur arrosé, ...). On cherchera toujours à analyser précisément les procédés comiques, notamment en mettant en évidence une forme de décalage (chute, effets de surprise, décalage entre le ton et le contenu du discours, ...), souvent à la source du comique.
Tragédie : La tragédie est un renversement du bonheur vers le malheur. Les personnages sont très souvent historiques (donc réels et non fictifs)
il met en scène un personnage confronté à une force supérieur (= le destin) qui l'accable et le mène inexorablement à sa perte. A l'origine, intimement lié au genre de la tragédie, on le trouve aujourd'hui dans d'autres genres (comédies, roman, poésie, ...). Ce registre vise à provoquer terreur et pitié chez le spectateur.
On retiendra trois éléments fondamentaux pour sa définition :
- une issue funeste : champ lexical de la mort, de la souffrance...
- la présence d'une force supérieure (on pourrait dire transcendante) qui écrase le héros et le pousse à sa perte (= le destin ou la fatalité). Cette fatalité peut prendre plusieurs visages : les dieux, les passions, les contraintes sociales (honneur, statut social, ...), l'hérédité...
- la nécessaire conscience du héros de cette fatalité (et ses efforts pour s'y soustraire) : le sentiment tragique naît, en effet, de cette prise de conscience du destin et de la lutte du personnage pour y échapper.
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