Le théatre du 17ème siècle

La comédie française est créée le 21 octobre 1680 par décret de Louis XIV et Richelieu. Il s’agit de la première troupe permanente de théâtre en France.

Les dramaturges les plus connus de 17ème sont Molière (auteur de comédie), Racine (auteur de tragédies) et Corneille (auteur de tragi-comédie).

Ils s’inspirent d’auteurs grecs (Eshyle, Sophocles et Euripide) et d’auteurs latins (Plaute, Sénèque..).

A cette époque les comédiens sont considérés comme des êtres malsains , abjects (qui inspire le dégout). Les comédiennes, elles, sont considérées comme des prostitués.

Ils sont condamnés par l’Eglise.

La scène était petite et éclairée par des chandeliers (bougies) fixés au mur par des lustres. En forme d’entonnoir.

Les pauvres étaient placés dans la fosse car il s’agit de l’endroit ou coule la cire des bougies provenant des lustres.

Au théâtre, les costumes ont une grande importance. Ils permettent au public de différencier chaque personnage, mais aussi de le reconnaître. En effet, au cours d’une pièce, les comédiens ne changent pas de costumes ou très peu pour ne pas troubler le public.

Ils réfèrent à la réalité par leurs liens avec le vêtement d’une époque et ils ont également une fonction symbolique parce qu‘ils sont chargés d’une signification forte, celle d’un véritable code vestimentaire. Les costumes varient selon le genre de pièce (comédie, drame…).

Les courants :

Le baroque :

Style artistique qui s'est développé aux XVIIe et XVIIIe siècle à partir de l'Italie, dans la plupart des pays d'Europe et d'Amérique latine qui se veut excessif et chargé.

Le classicisme :

Contraire au style baroque. Le classicisme sera épuré et clair.

Cette période a été appelé classique parce qu’elle donnait comme idéal l’imitation des Anciens.

Il faut un ordre social, respecter les bienséances, les règles d’usages.

« Ce qui se conçoit bien, s’annonce clairement » de Nicolas Boileau-Despréaux.

On parle à cette époque de ce que l’on appelle un honnête homme, un homme qui possèdera toutes les qualités requises et un comportement exemplaire.

Le libertinage :

Un libertin, au temps de Molière, est une personne qui s’éloigne des règles de la religion (dogme). Il est à cette époque brulé vif.

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