Le sonnet

FR1ère

Méthodo. / forme littéraire

LE SONNET

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Etym. : latin sonnare : sonner

Né en 1230 en Sicile

Se développe en Italie au XIVème , grâce à Pétrarque

APPARITION en France : XVI - 1538

Sous la plume de Clément MAROT

= LA gde forme poétique du 16ème cf. Ronsard ( Amours , Sonnets pour Hélène ),

du Bellay…

forme < Italie cf Pétrarque, Canzoniere

Dont Marot éditera des sonnets (x6) traduits

Introduit donc en France par Clément Marot et Maurice Scève ( Ecole de Lyon)

FORME :

Poème de forme fixe , c'est-à-dire devant respecter un certain nombre de règles

14 vers : 2 quatrains + 2 tercets ( ou plutôt 1 sizain)

décasyllabes d’abord puis alexandrins

disposition des rimes ABBA ABBA CCD EED : sonnet « italien » ou « marotique »

les 4 derniers vers constituent un 3ème quatrain

ou ABBA ABBA CCD EDE : sonnet « français »

disposition retenue par Joachim du Bellay ds l’Olive

Alternance rimes masculines / rimes féminines

(instaurée par Mellin de Saitn-Gervais)

= une forme très codifiée, très brève donc très contraignante qui en cela même appelle l’idée de perfection → défi poétique « recherché » ; on connaît l’attachement inconditionnel de Baudelaire à cette forme :

« Tout va bien au sonnet : la bouffonnerie, la galanterie, la passion, la rêverie, la méditation

philosophique. Il y a là la beauté du métal et du minerai bien travaillées »

lettre à A. Fraisse, 1860

ESPRIT :

Cette recherche de perfection.

Défi : 14 vers pour ouvrir une idée / thème/ l’expression d’un sentiment , la développer et la clore avec en sus une volta (tournant logique) et une chute -

=> nécessité de la concision ; un art de la concentration

→ structure spectaculaire, mise en scène virtuose

fonctionne comme un microcosme souvent clos sur lui-même compte –tenu de ses contraintes mais qui peut aussi s’achever sur un effet d’expansion rêveuse ( cf. « Antoine et Cléopâtre », Les Trophées.

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