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"Le soleil" les fleurs du mal (analyse linéaire)

Commentaire d'oeuvre : "Le soleil" les fleurs du mal (analyse linéaire). Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Février 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  906 Mots (4 Pages)  •  27 238 Vues

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Le Soleil est le deuxième poème de la section et c’est ce poème qui ouvre la journée de déambulation dans Paris et qui structure la section qui commence par le Soleil puis le crépuscule du soir et qui se termine par le crépuscule du matin.Composé de 2 huitains et d’un quatrain en Alexandrin à rimes suivies, ce poème a pour thème explicite le Soleil et pour thème implicite la création.

Dans le début du 1er huitain, on trouve plusieurs expressions péjoratives ; « vieux », « faubourg » ( banlieue, qui ne fait ni partit de la ville ni de la campagne ), « pendre », et « masures ». au vers 2, le rejet en rapport avec les persiennes qui pendent et les secrètes luxures indiquent en effet de délabrement de l’endroit, et des personnes à l’intérieur. Dans le vers 3, le poète emploie les mots « cruels », « frappe », « à traire redoublées ». Le soleil est cruel car ils révèlent les choses telles qu'elles sont. Le vers 3 comporte un parallélisme. « sur la ville et le champ, sur les toits et les blés » et une antithèse « vil et les champs ». Le fait d’employées ces figures de style permet de montrer que la puissance du soleil s’exerce partout et crée du rythme. Pour la première fois du poème, Charles Baudelaire emploie le pronom « je ». Il va s’exercer seul montre un côté solitaire de sa personnalité. « flairant dans tous les coins » au vers 6 ce sont les activités de Baudelaire. Le groupe nominal « les hasards de la rime » indique qu’il se laisse guider par son instinct. Le fait e « trébucher « dans le vers 7 montres son côté maladroit. Les trois derniers vers comportent une tournure anaphorique avec l’employer du participe présent. Ils permettent de visualiser le travail poétique. On a l’impression que tout est fait au hasard, mais les verbes « trébucher », « heurter » prouve que tout ceci est du travail.

Le soleil qui était cruel à la première strophe devient dans le second huitain commencé par une phrase méliorative qui expose le soleil comme étant « un père nourricier », « ennemis des chloroses » donc qui vont pouvoir faire vivre les gens en leur donnant un teint coloré, va éveiller au sens propre comme au sens figuré « les vers comme les roses », il est intéressant de notés le double sens du vers, en effet les champs qui sont à la fois des vers et à la fois de roses, il fait ensuite s’évaporer les soucis vers le ciel, on retrouve encore un double sens avec les mots soucie qui peut être des remords; problèmes etc. mais c’est aussi le nom d’une fleur, donc il enlève les soucis des cerveaux mais il fait aussi s’évaporer les fleurs, ce qui permettra aux abeilles de venir les butiner et de remplir les cerveaux et les ruches de miel. Le soleil permet donc une métamorphose des choses, on continue de le voir avec c’est action, « C’est lui qui rajeunit les porteurs de béquilles » le poète met ici en avant les pouvoirs vivifiant et rajeunissant du soleil « et les rend gais et doux comme des jeunes filles » les porteurs de béquilles du vers 13 vont se transformer en jeunes filles du vers 14. on retrouve au vers suivant une notion de direction lorsqu'il « commande aux moissons de croître et de mûrir », le soleil l’est fait effectivement fleurir, mûrir et croître, mais le vers 16 « dans le cœur immortelle qui toujours veut fleurir » nous invite

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