Le récit de voyage: un regard sur l'autre et soi
Étude de cas : Le récit de voyage: un regard sur l'autre et soi. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Karim Elmaleh • 4 Novembre 2015 • Étude de cas • 1 119 Mots (5 Pages) • 11 773 Vues
Questions :
1) Notre corpus ce présente de trois documents, tout d’abord l’extrait d’un texte écrit par Alexandra David-Néel dont elle nous faire part de son aventure au Tibet. Ensuite nous avons un extrait de Claude-Lévi-Strauss, il nous parle de la difficulté lors de son étude mené au sujet des indiens de la forêt amazonienne, au Brésil. Et enfin on a l’extrait d’un texte de Nicolas Bouvier, dont il nous parle de son voyage sur l’île Ceylan. Ces trois documents sont des récits de voyage et sont de la même époque du XXème siècle et on peut voir un point commun évoqué dans ce corpus par les auteurs à vouloir nous faire part de leur ressenti à travers de l’émotion, une description détaillée de leurs moments passés en voyage que ce soit sur autrui ou sur soi même et transporter le lecteur dans le voyage.
2) Le photographe Britannique, nous a réalisé un cliché à Kalkan, en Turquie, datant de 1994, un touriste avec un objectif à l’œil sur un cheval accompagné d’un homme surement un habitant du pays et de fonction guide touristique. La photographie illustre bien un travers de Alexandra David-Néel elle dénonce le fait d’utiliser des animaux, des serviteurs, empiéter sur une culture sans se rendre compte de sa valeur, ne pas respectait ce que l’on connait pas, et profiter des personnes du peuple très accueillant, profilant de leur gentillesse comme on peut voir ce touriste et le cheval et ce monsieur venu passé des vacances qui doit sûrement s’en moquait d’eux et ne pense qu’à son intérêt personnel. Martin Barr veut nous faire part de son mécontentement de cet abus tourisme et de plus en plus présent dans notre société.
3) En m’appuyant sur le lexique du comportement, on peut voir des termes plutôt péjoratif, comme il dit au début qu’il faut rester réveiller, être levé, attentif, jusqu’à qu’ils soient tous endormis, on peut voir une certaine peur d’une nouvelle culture et d’autrui, d’un peuple qu’on ne connait pas. Les habitudes, le mode de vie, le milieu change tout est complément différent et à travers son expédition il se remet en question, car ce sont des voyages à forts émotions, de plus il souligne que le danger est présent à tout moment et sur le plan santé ça va être dur il faut être fort et ne pas craquer. Et il dit que ces indigènes ne méritent clairement pas leur place : « quelques douzaines de malheureux condamnés à une extinction prochaine, principalement occupés à s’épouiller à dormir ».
Écriture :
Les Voyages permettent-ils nécessairement de mieux connaître autrui ?
Les relations de voyage constituent le lieu de la rencontre par excellence. Comme le voyageur se rend nécessairement dans différentes contrées, villes ou pays, il rencontre, par la force des choses, un nombre important de personnes qui lui sont étrangères comme Claude Lévi-Strauss va être à l’intérieur d’un peuple Indiens. Le voyage ne se définit pas seulement comme un déplacement dans l’espace-temps, mais aussi et surtout comme un contact et une découverte de l’Autre.
Les textes qui relatent ces rencontres rapportent un nombre considérable d’informations sur les personnes rencontrées et qui sont de différents ordres. Nous y trouvons des informations se rapportant à leur lignage, à leurs modes de vie, à leurs caractères, à leurs us et coutumes, à leurs valeurs scientifique ou spirituelle ou politique, à leurs accoutrements, à leurs nourritures, à leur physique, à leurs activités professionnelles, etc. Ces rencontres constituent pour le voyageur des moments de découvertes de l’Autre et/ou de soi.
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