Le regard des autres et son importance

"La possibilité de vivre commence dans le regard de l'autre." (M. Houellebec)

Un thème abordé fréquemment dans notre société est la perspective que les autres se font de nous, la signification qu'il a pour nous et la manière de s'en débarrasser. La citation de M. Houellebec, met en avant qu'il faut exister à travers les autres afin de pouvoir commencer à vivre. Autrement dit, pour vivre sa vie il faut consacrer une partie de celle-ci à apprendre de la vision que notre entourage a de nous afin de pouvoir par la suite s'en défaire. Il nous a donc semblé intéressant d'évaluer cette phrase en se demandant quels sont les impacts ou les rôles de la perception d'autrui à notre égard pour chacune des premières étapes de la vie humaine. Premièrement, nous nous interrogerons sur le stade des bébés. Deuxièmement, notre questionnement se basera sur le stade de l'enfance. Troisièmement, nous traiterons de la fin de l'enfance et de l'adolescence. Finalement, nous clôturerons en parlant du début de l'âge adulte.

Pour commencer, nous souhaitons démontrer qu'au début de sa vie, le bébé est totalement dépendant du regard de sa mère. En effet, elle sera le premier être humain qu'il reconnaîtra mais également, le premier proche avec qui il entrera en communication non-verbale bien évidemment. Ce que nous voulons expliquer c'est que l'enfant peut entendre sa maman mais il ne comprend pas la signification des mots qu'elle lui dit et lui répondra au mieux par des cris ou des pleurs. Cependant, le contact visuel permet de ressentir l'affection qu'elle lui porte. Ceci est d'une importance primordiale au bien-être et au développement de l'enfant. Dans notre cours de psychologie il est écrit que "le bébé existe au travers du regard de la mère" mais aussi "qu'un enfant sans relation affective peut se laisser mourir". Un exemple bien illustré est celui du bébé qui cherche à attendrir son entourage, il va capter leur attention et leur faire un beau sourire pour se sentir aimer. Ce que nous cherchons à prouver avec cet argument c'est qu'il nous parait essentiel pour un nouveau-né d'être perçu par ses proches et principalement par sa mère, il en va de son bon développement.

En second lieu, il sera question de voir l'évolution de l'enfant en grandissant et de le mettre en parallèle avec l'attention qu'il cherche à obtenir. A ce stade, nous nous rendons compte qu'il cherche à attirer le regard sur lui mais plus uniquement celui de sa maman. A l'âge de six ou sept ans, il y a la scolarité qui commence et le but de chaque élève sera de se mettre du côté du maître. Ils chercheront à trouver, dans le regard de leur professeur, l'approbation qu'ils souhaitaient acquérir de leurs parents peu de temps avant. C'est la période, où, ils s'accuseront entre camarades face à leur éducateur, la délation ne leur posera pas de problème. Du reste, l'objectif ultime sera d'avoir une bonne image aux yeux du maître et pourquoi pas un statut privilégié. C'est-à-dire que malgré le fait que son copain de classe soit un jeune homme avec qui il apprécie jouer, l'enfant ne se gênera pas de le dénoncer à sa maîtresse s'il lui venait l'idée de faire une bêtise ne serait-ce que minime. Nous commençons gentiment à apprendre les normes sociales qui régissent notre société et à nous les approprier. Nous comprenons qu'il faut les respecter si nous souhaitons être accepté et bien vu par nos proches. A travers la délation, nous mettons en avant le fait que nous savons ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas dans le but d'être reconnu. Cela prouve l'importance que nous donnons dès notre plus jeune âge à ce que notre entourage pense de nous.

Ensuite, à neuf ans vient la fin de l'enfance et vers douze ans le début de l'adolescence. Pendant cette période, nous allons continuer à porter un réel intérêt au regard que notre cercle social nous porte. Il s'agira toujours d'être estimé et regardé mais cette fois, par les jeunes de notre âge et non plus par des adultes. Nous chercherons à ce moment précis à entrer dans un groupe d'amis. Ce n'est

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