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Le roseau pensant - Blaise Pascal

Commentaire de texte : Le roseau pensant - Blaise Pascal. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Avril 2016  •  Commentaire de texte  •  993 Mots (4 Pages)  •  5 787 Vues

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Le roseau pensant, Blaise Pascal

I. Composition de la pensée

Cette pensée est composée de deux parties. La première est un constat et une définition de l'homme : on dit ce qu'est l'homme « L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme à l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui ; l'univers n'en sait rien. » l.1/8.

La seconde partie est la conséquence qui instaure un principe moral et qui dit ce que doit faire l'homme : « Toute notre dignité consiste donc à la pensée. C'est de là qu'il faut nous relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale » l.9/12. Il dit que la grandeur de l'homme est de penser (c'est une thèse).

II. La définition de l'homme

a. La première phrase (l.1/2)

« L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. », c'est une maxime (c 'est-à-dire une phrase courte au présent de vérité générale et avec une formulation frappante (figure de style) qui propose un précepte d'ordre, une leçon morale), une définition : « l'homme » sujet, « n'est » verbe être et « qu'un roseau » attribut du sujet. On peut dire que c'est une définition universelle, une loi car il y a l'utilisation du présent de vérité générale « est ». On peut aussi dire que c'est une définition catégorique car il y a une modalisation de la certitude à l'aide de « n'… qu'un ». C'est aussi une métaphore, l'homme est montré comme quelque chose de fragile en étant comparé à « un roseau ». Une antithèse structure la définition : il y a une opposition entre la faiblesse du corps et la force de la pensée, séparé par « mais ». Il y a une insistance sur la faiblesse de l'homme : un nombre plus important de mots, utilisation du superlatif « le plus », mais utilisation d'un oxymore et personnification « roseau pensant », de plus « pensant » et le dernier mot.

b. La seconde phrase (l.2/4)

« Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser:une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer ». Cette phrase précise le premier terme de l'antithèse de la première phrase : c'est-à-dire la faiblesse de l'homme, en introduisant une seconde opposition entre l'homme et l'univers. C'est une antithèse : comme on peut le voir avec opposition de « il ne faut pas » et « il suffit » et « l'univers entier » c'est-à-dire l'infiniment grand et « une vapeur, une goutte d'eau » l’infiniment petit ; c'est une antithèse très visuelle. L'homme est placé comme COD dans la phrase ce qui signifie qu'il subit l'action, il est « tué », « écrasé

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