Le portrait dans les romans du XVIIe au XXe
Dissertation : Le portrait dans les romans du XVIIe au XXe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kqdjhf • 2 Novembre 2018 • Dissertation • 863 Mots (4 Pages) • 650 Vues
Séquence 1 : Le portrait dans les romans du XVII au XX
Travail mené en classe :
Définition du genre : Le roman est un genre narratif écrit en prose proposant un texte assez long racontant une histoire fictive.
Perspective historique : Le roman trouve son origine à la fin du XII ème siècle avec Chrétien de Troyes : « Le Chevalier de la Charette » racontant l’histoire de Lancelot, un chevalier parfait mais qui est amoureux de la femme du roi Arthur, Guenièvre.
En 1174, le Roman de Renart est le premier roman humoristique.
Le roman trouve son apogée au XIXème siècle avec le courant réaliste mené par Balzac, Flaubert ou d’autre comme Zola (naturalisme)
Période réaliste : Question de la moralité et de la question de l’identification envers le personnage. Présence d’un contexte ciblé avec une volonté d’exhaustivité. Naissance vers le XIXème.
Notion de personnage : Personnage —> personna —> masque —> joue un rôle —> rappelle tradition grecque du théâtre, les acteurs portaient un masque correspondant à un rôle (masque vieux, jeune fille…)
Le personnage répond à un topos / un contenu / une identification (vêtements, corps, autobiographie) / un monologue intérieur.
Le personnage possède un portrait, réalise des actions et dialogue. C’est cela qui fait avancer l’histoire.
Le personnage principal possède des adjuvants et des opposants et a un objectif. À l’inverse des personnage secondaire qui peuvent ne pas avoir de rôle.
Le personnage est souvent un symbole comme le chevalier qui représente le courage.
Personnage, narrateur, auteur, lecteur : l’auteur et le lecteur sont les personnages réels.
L’auteur et le narrateur sont mentionné le moins possible dans le roman mais on trouve certains signes qui soient destinés au lecteur. C’est le principe de captatio benevolontia.
Narrateur et personnage sont des entités non réels mais peut se rapprocher d’une personne réel. L’auteur s’exprime à travers le narrateur. Le narrateur peut également être un personnage. Ces deux entités soulèvent la question de l’identification.
Séquence 2 : Madame Bovary de Gustave FLAUBERT
Travail mené en classe :
La modernité scandaleuse : il y a un procès le 29 janvier 1857 pour « outrage à la morale publique et religieuse et aux bornes des moeurs ». En effet, Flaubert publie quelque chose à travers Emma qu’il ne condamne pas à travers le narrateur.
Bovarysme : c’est un type psychologique (créé par Jules de Gaultier). C’est un refus de la médiocrité de la réalité et une envie de s’en échapper. Flaubert n’invente pas cette notion car Don Quichotte est le premier exemple de cette mentalité. De plus Emma s’isole dans ses fantasmes.
Héroïne paradoxale : Emma présente des défauts (adultères, dettes, mère indigne) mais aussi des qualités (libre, joyeuse). Elle est néanmoins insatisfaite et sensible. On pourrait dire que ce n’est pas un exemple à suivre.
La place et la fonction des différents personnages du roman :
Charles est la figure
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