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Le partage

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Par   •  5 Juillet 2015  •  Cours  •  1 385 Mots (6 Pages)  •  988 Vues

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Partage :

  1. Le partage : une valeur suprême :
  • « Le monde du partage devra remplacer le partage du monde » affirma Claude Lelouch pour exprimer parfaitement le paradoxe et le caractère antithétique sur lesquels se base l’existence humaine. En effet, notre vécu est régi par la médiocrité, mouvementé par des conflits, des guerres militaires ou civiles, et il devient de plus en plus funèbre à cause de la famine, la pauvreté, l’ignorance et la distribution injuste des richesses entre les communautés. Cette iniquité revient est intensifiée par la différence entre les hommes : ils n’ont ni la même race, ni la même origine, ils ne parlent pas la même langue, ils n’ont ni les mêmes coutumes ni les mêmes ambitions. Toute communauté possède au sein d’elle un caractère hétérogène ce qui expliquer ce recours à la violence, l’égoïsme, la haine et la rancune entre les individus qui refusent la présence d’autrui et privilégient l’indifférence au droit à la différence.  En outre, on constate que cette condition humaine misérable, fondée sur l’abus et l’injustice a pour base le manque du partage.
  • Partager est une valeur suprême qui exige la vertu de pouvoir ressentir les douleurs, les tourments et les soucis d’autrui afin de le soutenir et d’alléger son fardeau.
  • Il s’agit de manifester une disponibilité permanente envers nos semblables malgré la différence et le caractère hétérogène de la société humaine dans l’intention de vivre dans la paix et la prospérité jouissant tous de nos droits sur le plan matériel comme sur le plan moral.
  • Quand l’idée de partage s’exerce en faveur de nos semblables ou qu’elle est orientée vers eux, on la rattache à un sens positif comme l’altruisme, l’amitié, la générosité, la compassion, le dévouement, la noblesse, la grandeur d’âme, l’offrande et l’amour. Ces valeurs ultimes suffisent pour déconstruire ce vécu jalonné de guerre et de tuerie dans le dessein de construire un monde serein, béat dans lequel les relations humaines seront un jour fondées sur l’entente, l’enthousiasme et la fraternité.
  • Partager, au sens positif, est une action, une relation, une émotion qui exigent un agent extérieur (individuel ou collectif) dont les rôles sont d’accueillir notre action, de  saluer sincèrement notre main tendue vers lui, et de ressentir envers nous les mêmes sentiments nobles que nous lui portons. Ainsi partager signifie donner et recevoir loin de tout sentiment de supériorité, de pitié et de contrainte.
  • Partager est un état d’esprit, c’est la disponibilité permanente à être heureux auprès des autres, une disponibilité à soutenir des valeurs nobles comme la justice, la liberté, l’entraide et l’amour entre les hommes en premier lieu.

Comment doit être le partage ?

a- Sur le plan individuel :

  • La solidarité et le partage peuvent être matériels et se manifestant à travers le don. Prenons le cas des artistes qui organisent des concerts dont les recettes vont au profit des démunis : Marc Balavoine, le courageux chanteur français, consacre la quasi-totalité de sa fortune aux villages d’Afrique noire dont lesquels il creuse des puits afin de mettre fin à la soif es pauvres habitants de ces pays pauvres ; Coluche le comédien a fondé les Restaurant de Cœur en vue de venir en aide aux pauvres ; d’autres chanteurs arabes et Tunisien qui se sont produits à Carthage ont fait don de leur recettes au fond de solidarité nationale. D’autres personnes, préférant anonymat, ne cessent d’offrir des somment importante pour seconder les pauvres, faire soigner des malades, faire élever des hôpitaux et trouver un remède aux maladies génétiques.

b- Sur le plan collectif :

Le partage prend  un caractère collectif au sein des groupes les plus divers :

  • Plusieurs associations à but non lucratif  ne cessent de fournir des efforts très honorables dans l’intention de seconder les plus nécessiteux, de leur procurer  leurs droits les plus élémentaires tels que : le droit à l’eau potable, le droit à l’éducation, le droit à un logement, etc.
  • Les organisations internationales (UNICEF) cultivent le rêve de protéger l’enfance, de réduire le nombre des hommes qui meurent chaque année à cause du SIDA, de la famine, des catastrophes naturelles, les partisans de la paix (artistes, écrivains, politiciens, philosophes…) luttent ensemble dans les quatre coins de la terre pour limiter les dégâts matériels et les pertes humaines que causent la guerre en Irak, en Afghanistan, en Palestine. Les écologistes (Green Pease) ne renoncent jamais à leur rêve de mener une vie sereine sur une planète propre…

c- Sur le plan affectif et moral:

  • Mis à part le droit à une vie aisée dans laquelle on jouit de la prospérité, d’un logement, on fréquente les écoles et les universités, on a un travail et on vit en bonne santé, l’être humain a besoin d’acquérir et de conquérir son droit à la liberté d’expression, à la dignité. Plusieurs détenus sont séquestrés dans les prisons non pas parce qu’ils ont commis des crimes
  • mais parce qu’ils ont exercé leur droit à la parole libre, ils ont défendu des causes humaines et sociales, ils ont revendiqué les droits des opprimés. Leurs voix se sont levées pour émanciper les pauvres contre les despotes. Certaines célébrités : écrivains, artistes et politiciens ont lancé des appels dans le but de les soutenir et d’éclairer l’opinion publique et éveiller la conscience des peuples contre l’autoritarisme et la tyrannie des gouverneurs dictateurs. Parmi ces militants on cite : Mahatma Gandhi, Che Guevara, Emile Zola, Paul Eluard, Louis Aragon, Jean-Paul Sarte, Marcel Khalife, etc.

  1. Le partage : sens négatif
  • Lorsque le partage s’exerce au détriment des autres ou qu’il est orienté contre leurs biens et leur volonté, on le rattache à un sens négatif comme le morcellement, le démembrement, le déchirement et l’effritement… Par exemple, le partage des terres d’Afrique et d’Asie par les vainqueurs européens (France, Angleterre,…) de la première guerre mondiale (1914 -1918) est un crime historique dont les effets néfastes étaient illimités… Voilà «le partage du monde » qui n’est autre que l’esprit égoïste.

NB : pour plus d’argument dans ce sens consultez le corrigé des l’essai sur le partage 

  1. Citations :

« On ne jouit bien que de ce qu’on partage. »

Madame de Genlis, Les mères rivales

« Le bonheur est la seule chose qui se double si on le partage. »

Albert Schweitzer

« Le bonheur le plus doux est celui qu'on partage. »

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