Le meurtre de l'arabe - L'étranger, Camus
Commentaire de texte : Le meurtre de l'arabe - L'étranger, Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tuenti • 14 Février 2017 • Commentaire de texte • 365 Mots (2 Pages) • 3 043 Vues
INTRODUCTION : Camus écrit l’étranger en 1942, en pleine seconde guerre mondiale. Nombre de ses œuvres seront marqués par cette guerre et par les sentiments nés de l’absurdité du monde et du besoin de révolte face aux crimes commis par l’humanité. L’étranger fait partie de ce que camus appelle le « cycle de l’absurde » et qui transpose en roman sa philosophie de l’absurde, selon laquelle l’existence n’a pas de sens et seule la fatalité et le hasard guide nos pas. A plus d’égard, cet extrait du chapitre 6 de l’étranger, capital dans la trame narrative, illustre ces idées : Meursault, seul sur la plage avec à la main le revolver de son ami Raymond, rencontre l’un des arabes avec lequel il vient d’avoir une altercation, et lui tire dessus. Il ne semble pas avoir pleinement conscience de son geste, comme s’il n’était qu’une marionnette aux mains d’un destin plus fort que lui, auquel il ne peut échapper.
I) Un personnage dominé par ses émotions
A) Le rôle du soleil
Soleil=3e acteur/déclencheur/ennemi de M/très présent
B) La souffrance physique
Tourment physique/douleur/surtout visage/souffrance=} arme/agression auditive
II) Un personnage dominé par son destin (la mécanique tragique)
A) L’enchaînement inéluctable des évènements
Soleil=origine actions/pas en avant=début de fin/
B) Un personnage qui subit
Pas choix/regret/manipulé
C) Le thème de l’aveuglement
Soleil aveugle=} lumière chaleur/pas conscient/
III) Un anti-héros ?
A) Un acte inexplicable
4 tirs=} anéanti argument de défense au procès/sang-froid/conséquence logique
B) Une prise de conscience et de responsabilité ?
Lucidité/comprend/rupture/irrémédiable/assume
C) Un tournant dramatique, psychologique et stylistique
Nouvelle vie (bonheur=} malheur)/registre épique/métaphores/formules abstraites
CONCLUSION : Cette fin du chapitre 6 de l’étranger représente un véritable tournant dramatique dans l’œuvre : la vie de Meursault ne pourra plus jamais être là-même .Bien qu’il semble d’abord dominé par les choses et les évènements, ce qui fait de lui une victime du destin plus que coupable d’un meurtre, la fin du passage montre qu’il accepte son sort et même, qu’il le revendique .Confronté a une situation absurde, dépourvue de sens, Meursault choisit finalement d’affronter l’absurde et d’assumer son destin. C’est un geste libératoire : il ne subit plus il agit, en cela il rejoint les héros du « cycle de la révolte » de camus.
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