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"Le loup et le chien", Fables, La Fontaine

Commentaire de texte : "Le loup et le chien", Fables, La Fontaine. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Février 2018  •  Commentaire de texte  •  1 383 Mots (6 Pages)  •  1 407 Vues

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Jean de La Fontaine, célèbre fabuliste du XVIIième siècle, écrivait des fables dénonçant la société de son époque sous le pouvoir absolu de Louis XIV. Il a sorti plusieurs recueils dont les Fables, où est paru notamment “Le corbeau et le renard” mais aussi “La cigale et la fourmie”. Dans ce commentaire, nous nous intéresserons à un autre de ses récit nommé : “Le loup et le chien”. L’histoire met en scène un loup affamé mais libre, et un chien vivant très confortablement mais au service de son maître. Ceux-ci se livrent à une discussion sur la condition de vie de chacun. Comment l’auteur fait-il accepter son point de vue? Tout d’abord, nous nous concentrerons sur le récit d’une vie enviable, avant de montrer que celle-ci n’est pas si parfaite qu’elle en a l’air.

Dans un premier temps nous verrons le récit d’une vie enviable, avec un récit facile à comprendre qui met en scène des personnages stéréotypés en opposition physique mais surtout en opposition sur le mode de vie.

Cette fable est imprégnée du mouvement littéraire de son époque, le classicisme avec des propos mesuré et une histoire cohérente. Ce qui renforce la compréhension de la fable. La Fontaine n’a pas choisie ces deux animaux par hasard, ce sont deux stéréotypes : le loup est un animal fort, solitaire et sauvage contrairement au chien qui lui est domestiqué.

Elle est simple et rythmé. Le discours est majoritaire dans le poème (vers 10 à 40) présent de façons direct et indirect. Une multitude de rimes, croisées ( vers 1 à 4) plates (vers 6 à 8) et embrassés (vers 18 à 20 ) font varier le rythme. Cette fable a tout d’un récit : une situation initiale où nous sont présenté les deux personnages, un élément perturbateur au moment de la rencontre du loup et du chien puis un dénouement lors de la prise de conscience du loup et enfin une situation finale.

Dans la majorité de ses fables, La Fontaine met en scène des personnages stéréotypés. Ici un loup et un chien sont mis en opposition, notamment sur leur physique. Le vers 1 décrit la situation du loup : “n’avait que les os et la peau”. L’expression “les os et la peau” évoque une personne très maigre, et précédé du mot “que” cet effet de maigreur est accentué. Une phrase avec une négation “ne” et suivie de “que” est une locution restrictive. On pourrait ici traduire l’exemple par : “Un loup avait seulement les os et la peau.”. Tandis que la description du loup ne prend qu’un vers, celle du chien en exploite davantage. Tout d’abord du vers 3 au 4, nous avons une énumération d’adjectifs mélioratifs : “un dogue, aussi puissant que beau, gras, poli”. Le champ lexical d’une personne en “bonne chère” fait alors son apparition, en y ajoutant le mot “embonpoint” (vers 12) et l’expression “aussi gras que moi” (vers14). Nous pouvons ainsi penser que l’auteur a décidé de valoriser la corpulence du chien plutôt que celle du loup. Aussi, les vers 8 et 9 “Et le mâtin était de taille à se défendre hardiment” apportent une affirmation supplémentaire sur la bonne santé du chien. Toute cette description riche met en avant la costauditude du chien, en opposition avec le loup.

Le physique n’est pas le seul point sur lequel les deux animaux s’opposent. Le mode de vie du chien est également contraire à celui du loup. Le chien, l’animal domestique, vie confortablement avec ses maître où entre autres la nourriture s’y trouve à volonté. D’ailleur l’importance de la nourriture est marqué: “franche lippée” au vers 19 et “os de poulets, os de pigeons” au vers 28. Le loup qui vit dans la nature “quittez les bois” (vers 15), n’a pas cette quantité de nourriture à sa porté : “dont la condition est de mourir de faim”,vers 18. Le loup vie dans un milieu de pauvreté dont le chien n’oublie pas de le lui faire savoir “vos pareils y sont misérables, cancres, hères, et pauvres diables” (vers 16-17). Ce qui est un contraste avec la situation de vie bourgeoise du dogue. Celui-ci termine sa réplique en invitant le loup à le rejoindre : “suivez moi, vous

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